Le monde entier a célébré hier, jeudi 2 novembre 2017, la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Au Bénin, l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) et l’hebdomadaire Educ’Action, ont organisé, pour l’occasion, en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) une conférence suivie de débats à l’intention des professionnels des médias du Bénin. Les manifestationscommémoratives ont eu lieu à la Maison des Médias de Cotonou.
La journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes est organisée tous les 2 novembre, sur initiative de l’Unesco, en mémoire de Gislaine Dupont et de Claude Verlon, deux journalistes de la Radio France internationale (Rfi), tués à Kidal au Mali en 2013. En effet, en décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 68/163 qui a proclamé le 2 novembre, Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Cette résolution a exhorté les États membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. Le Directeur général du Groupe Educ’Action, Ulrich Vital Ahotondji, président du comité d’organisation a, dans son mot de bienvenue, exhorté les uns et les autres à assumer leur responsabilité, en vue de garantir la sécurité des journalistes béninois dans l’exercice de leur fonction. Pour le président de l’Upmb, Franc Kpochémè, il est une réalité que le Bénin n’est pas mieux loti en matière de liberté de la presse, d’où l’importance de la célébration qui permet de marquer un arrêt pour réfléchir aux moyens de défendre les journalistes et de bannir ces crimes et délits à leur encontre. Franck Kpochémè a été contrebalancé par le président du Conseil national de la presse et de l’audio-visuel, Basile Tchibozo, qui lui, a exhorté à l’union en vue d’éliminer les crimes contre lesjournalistes des habitudes. Présentant un tableau sombre de la situation des journalistes dans le monde, la chargée de la coordination de l’Unesco au Bénin, Corine Moussa, a exprimé l’attachement de son organisation à la sécurité des journalistes qui exercent leur métier en toute liberté. A l’en croire, l'impunité entraîne un plus grand nombre d'assassinats.Et y mettre fin, contribue à renforcer l’Etat de droit. Elle invite elle aussi à l’union, pour garantir la liberté de l’exercice du métier de journalisme. Pour leur part, le directeur général adjoint des médias, Lévi Ayéyèmi, représentant la ministre de l’économie numérique et conseiller à la Haac, Lambert Dogo ont appelé les professionnels à la responsabilité dans l’exercice de leur fonction. Lambert Dogo a, pour finir, exhorté chacun des acteurs de la chaine, à jouer sa partition