Le gouvernement, in extremis, a sauvé l’équipe nationale du Bénin. L’épée de Damoclès qui, en effet, planait sur le football béninois a été enlevée de justesse quant à cette affaire de rupture abusive de contrat et de salaires non payés qui existait entre olé Nicolle, l’entraîneur, et la fédération béninoise de football.
Les faits sont relatifs à la plainte du technicien français, olé Nicolle, qui avait exigé de la Fédération Béninoise de Football ( FBF) le paiement du solde de ses deux ans de contrat passées à la tête des ecureuils du Bénin au titre de rupture abusive. Une amende de 13.000 euros , le versement des deux ans de contrat au titre de rupture abusive ( environ 113 millions de francs cfa), avait été collée à la FBF par la FIFA, l’instance internationale du football, saisie, par le dossier. Cette institution mondiale du football, en son temps, a donné un délai de trente jours (à compter du jeudi 3 août 2017), faute de quoi le Bénin serait exclu de toutes les compétitions de la Fifa à venir.
Et selon des sources concordantes, cette décision entrait en vigueur dans la journée de ce jeudi 2 novembre au cours de la réunion de la commission des contentieux de la Fifa.
Mais le gouvernement béninois, soucieux de l’avenir du foot béninois, a désamorcé la bombe par le truchement de son ministère des sports désormais ministère des sports de la culture et du tourisme, en payant à Olé Nicolle la totalité des 136 millions 124 francs.
Il est important de rappeler que le vent de la menace du non lieu des rencontres devant opposer successivement le Bénin au Congo et à la Tanzanie planait sur les écureuils.
Et particulièrement celle face au Togo en mars prochain ainsi que la suspension du Bénin de toutes compétitions étaient imminentes. L’orage est passé, la sérénité et le calme sont revenus au sein des férus béninois du ballon rond grâce à la dextérité du gouvernement.