Le député Rachidi Gbadamassi est en phase avec le président Patrice Talon. A propos du non-démarrage des travaux de réhabilitation de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara annoncé dans le Pag, il a, en collaboration avec 28 autres députés, adressé une question orale au gouvernement. Par ailleurs, il encourage le chef de l’Etat à privilégier le partenariat public-privé pour finaliser ses projets.
Qu’est-ce qui bloque le démarrage effectif des travaux de réhabilitation de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara ? C’est la grosse préoccupation qui a motivé vingt-neuf (29) députés dont Rachidi Gbadamassi, à adresser une question orale au gouvernement.
En effet, long de 215 kilomètres, l’aménagement et le bitumage de cet axe routier est inscrit dans le Programme d’actions du gouvernement (Bénin révélé) lancé en décembre 2016. Mais, depuis lors, c’est le statu quo. Cette route qui traverse le bassin cotonnier du Bénin, notamment les 2KP (Kérou-Kouandé-Péhunco), est restée, depuis onze mois, dans un état de dégradation avancée. La réalisation de cette infrastructure importante devrait soulager les cotonculteurs et transporteurs, vu qu’elle améliorera les recettes de l’Etat. Malheureusement, elle est encore à l’étape de projet. Selon le ministère des Infrastructures et des transports, le non-bitumage de cet axe baptisé « La route du coton » ferait perdre au Bénin plus de 10% de sa production cotonnière annuelle.
Une grande perte si la situation devrait perdurer, étant donné que le président Patrice Talon ambitionne de franchir la barre des cinq cent mille (500.000) tonnes de production cotonnière. C’est donc conscients de ce que le coton est la principale culture de rente (il représente 70% des recettes d’exportation du pays) que les députés, une vingtaine environ, sont descendus sur le terrain pour constater l’enjeu que représente la construction de cette route. Tout en saluant la gouvernance du président Patrice Talon qui rime avec efficacité, promptitude et discrétion, ces élus du peuple, après avoir vu les souffrances des populations riveraines, exhortent le ministre des infrastructures à parer au plus pressé. De même, ils invitent le chef de l’Etat à encourager le partenariat public-privé gage de résultats probants dans la mobilisation de ressources pour le développement du Bénin.
Joël Samson Bossou