Santé
Des médecins qui tuent ?
Publié le mercredi 8 novembre 2017 | Autre presse
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© Autre presse par DR
Le secteur de la santé |
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Par : Giscard AMOUSSOU
Cela ne peut que se passer au Bénin. Depuis le 30 août, le secteur de la santé est paralysé par des garants du serment d’Hippocrate sans que ceux-ci ne soient gênés. Loin de les qualifier de « tueurs silencieux », il s’agit là dun crime contre l’humanité. Malgré les cris de détresse des populations, les médecins ont préféré un combat de sourd-muet avec l’État. Laissant couler du sang humain devant eux, abandonnant les âmes innocentes à leur sort. Bien qu’il s’agisse des revendications légitimes même la cellule grise de ces grévistes ne contient pas du sable pour laisser perdurer leur mouvement de débrayage au moment où des milliers de victimes rendent l’âme. C’est d’autant plus inconcevable que l’on ne peut rencontrer cela qu’au Bénin. Depuis des années, ces grèves perlées influent déjà le quotidien des médecins. Leurs activités sont auréolées d’erreurs avec des victimes innocentes. Aujourd’hui, tous les regards sont tournés vers eux pour voir les hôpitaux et centre de santé fonctionnés normalement. Malgré les efforts du gouvernement pour satisfaire presque toutes leurs revendications, ces « tueurs silencieux » continuent avec la sourde oreille. L’erreur de l’humanité est d’avoir offrir ces places privilégiées à ces hommes qui sont censés sauver la vie. Malheureusement, des milliers d’âmes sont renvoyés vers le Père céleste pour méchanceté. Si le gouvernement opte pour la satisfaction des revendications, c’est pour montrer qu’il a à cœur les peines des pauvres populations qui meurent innocemment. Chose curieuse, ce n’est pas le cas du côté des grévistes qui n’ont d’yeux que pour leur ventre et leur poche. Une épreuve délicate qui interpelle la conscience des uns et des autres sur ce que sont en réalité les médecins au Bénin. Heureusement qu’il y en a encore dans leurs rangs, qui respectent leur serment. A ceux-là, la palme dor est décernée. Comme le dit un adage « qui tue par épée, périe par épée ». Le temps viendra et ces « tueurs » verront leur tour arrivé. Il ne s’agit pas dun souhait, mais de la réponse de la nature à un acte ignoble.
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