C’est dans la peau de superviseur départemental du RAVIP que le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement est descendu dans l’Atacora et la Donga le week-end écoulé. Abdoulaye Bio Tchané est allé constater le démarrage effectif des opérations lancées depuis le 1 novembre dernier. Malgré quelques difficultés rencontrées, la mobilisation des populations ne fait l’ombre d’aucun doute dans ces deux départements.
Cinq communes (Bassila, Djougou, Copargo, Tanguiéta et Natitingou) ont reçu la visite du Ministre d’Etat Abdoulaye BIO TCHANE. Échanges sous forme de questions-réponses avec les agents d’enregistrement, mots d’encouragement et d’exhortation à la patience aux populations venues se faire enrôler, ainsi qu’un vibrant appel aux autres citoyens non encore en règle; la méthode était pédagogique et participative chez le numéro 2 du gouvernement. « Je suis satisfait de ce que j’ai observé. Avec l’engouement que j’ai vu partout où je suis passé, il est clair que les populations ont marqué leur adhésion au RAVIP » s’est réjoui le Ministre d’Etat avant de poursuivre que « Notre défi désormais est de faire en sorte que tous nos compatriotes soient enrôlés dans les meilleurs délais ». Dans ses séances d’explication, il a exposé les avantages du RAVIP. « Lorsque nous aurons fait le RAVIP, nous allons inscrire notre pays dans la modernité. Chaque citoyen de ce pays sera porteur d’un numéro et par ce numéro, on peut le retrouver partout. Par ce numéro, il peut tout faire. Il va avoir son acte de naissance, il va avoir sa carte d’identité, il va avoir son passeport, il va avoir sa couverture médicale. ». De quoi motiver des populations qui depuis toujours ont eu d’énormes difficultés avec l’état civil.
Nécessaire implication de tous !
Pour la réussite du RAVIP, le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement sait qu’il faut l’implication de tous les acteurs socioculturels dans chaque localité. C’est ainsi que Abdoulaye BIO TCHANE a échangé avec les têtes couronnées, les autorités morales et religieuses ainsi que les conseils communaux, pour renforcer leur adhésion à l’opération. « Sa réussite est notre réussite, son échec est notre échec. Et nous ne voulons pas qu’il échoue ; c’est pourquoi nous devons tous accompagner le RAVIP » s’est exclamé, le porte-parole des sages de la commune de Bassila. Les petites difficultés observées sur le terrain seront vite corrigées a promis le Ministre d’Etat Abdoulaye BIO TCHANE.
José Mathias COMBOU