Match amical Bénin-Tanzanie, encore un nul

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Publié le lundi 13 novembre 2017 | aCotonou.com

© aCotonou.com par CODIAS et Didier Kpassassi
Les Ecureuils du Bénin contre les Etalons du Burkina Faso au stade de l’Amitié de Kouhounou, match comptant pour le deuxième tour aller des éliminatoires du mondial Russie 2018.
Cotonou, le 12 Novembre 2015. Match éliminatoire du mondial Russie 2018/Bénin-Burkina Faso

Les Écureuils et les Tanzaniens ont livré dans l’après midi d’hier un match amical.. Au cours d’une rencontre à niveau moyen, au marquoir électronique, on pouvait lire 1-1. Ni vainqueur ni vaincu à la fin du temps réglementaire.

Les locaux ont ouvert le score à la 31ème minute à la suite d’un pénalty imaginaire sifflé l’arbitre. Le score est resté inchangé jusqu’à la fin de la première partie. Largement dominateurs, les Ecureuils mènent seulement un but à zéro. Le capitaine Stéphane Sèssegnon a ouvert le score sur penalty très discutable à la 31e minute. Du retour des vestiaires, le match va prendre une allure. Les visiteurs vont mettre les pieds sur l’accélérateur et obtiennent l’égalisation. Chose logique.
Seulement, il faut dire que l’équipe a souffert au niveau du milieu et aussi de l’état piteux de la pelouse. En outre, le coaching était vraiment limité. La preuve, quand le coach tanzanien a étudié le jeu béninois et a mis en place un autre dispositif, Stéphane Sessegnon et Jodel Dossou ne se retrouvaient plus. Ce qui a pesé sur le jeu des béninois. Oumar pouvait penser mettre Poté à son poste pour encore donner du répondant à l’équipe, mais, il l’a mis en pointe. Ce qui n’a pas marché.

Le stade Général Mathieu Kérékou et sa pelouse, une honte nationale !!!

Le Bénin a tout sauf un stade et une pelouse. Il faut oser le dire. On a un champ de patate et non une pelouse. On a un ornement et non un stade.
Gradins quasi inexistants, pas de place pour la presse, pas de zone mixte, des cabines de presse qui sont devenues des chaudières et des porcheries, en tout cas, elles n’offrent aucun confort. Sur la pelouse, les lignes de buts des deux camps n’existent plus, elles sont remplacées par la terre. La ligne centrale confondue a du sable de la terre, que dis-je, du sable un peu partout, des nids de poule, n’en parlons plus. C’est sur toute la pelouse. Pourtant, nous sommes au Bénin, pays qui aspire se faire connaitre à travers le sport. A cette allure, peut-on espérer ???? On voit des gazons par endroit et de la terre ferme par endroit. C’est l’aspect que présente actuellement la pelouse du stade fétiche du Bénin. Le seul d’ailleurs qui se veut être dans les normes. Au niveau des chaises, c’est là que le bât blesse. La plupart des chaises ne sont plus en état, certaines n’existent plus, d’autres depeinturées, et rien n’est plus dans les normes sur ce stade. Franchement ça fait honte et n’honore pas le pays.
Un beau jeu de sport notamment du football dépend aussi de la pelouse. Oui de la pelouse. On est obligé de dire ce qu’on a vu. C’est triste mais réel. Devant deux ministres d’État, Wadagni et Homeky, Tanzaniens et Béninois ont joué dans le sable et non sur une pelouse. Ce qui a eu forcément des conséquences sur la qualité technique du jeu. Les joueurs tombaient, surtout avec la petite pluie qui s’est abattue sur la ville en plein match, venez constater la souffrance des joueurs. En réalité on nous a promis réfectionner le stade, mais depuis, rien. !!!! Franchement, les 22 acteurs ont joué sur tout, sauf sur une pelouse. Même un champ de patate est mieux aujourd’hui que la pelouse du stade Général Mathieu Kérékou. On risque des sanctions de la part de la Caf ou la FIFA si rien n’est fait. Le stade devient simplement une honte nationale !!!!!

Mêmes les friperies ont plus de valeur que ce maillot !!!
Les Écureuils ont présenté au cours du match Benin-Tanzanie (1-1), leur nouveau maillot. Sans doute, cela ne ressemble pas à des maillots neufs, mais des chemises du 5eme siècle. C’est vrai, on nous traitera de tous les noms, mais les faits sont là. De loin, les maillots ne présentent pas l’aspect de maillots neufs. La couleur rouge n’était pas rouge. Le vert est un vert clair, alors que celui du Bénin est foncé. Le Jaune ne ressemble pas à la couleur jaune du drapeau béninois. Et le maillot même complet présente un aspect bizarre. On a comme l’impression que c’est un cultivateur qui a confectionné le maillot. En tout cas, le diseigner n’a pas ce qu’on appelle beauté, goût et esthétique. Mêmes les maillots des friperies ont plus de valeur que ce qu’on a vu. Le comble est que toujours, sur ces maillots, on ne lit jamais le nom d’un équipementier. Les maillots sont à l’image de ….

Richard Yémen Agbenomba