La collecte mondiale des droits d’auteur atteint un record en 2016, quelque 9,2 milliards d’euros, pour le plus grand bonheur des musiciens et des artistes. Mais un continent est à la traîne, c’est l’Afrique, avec environ 1% du total des droits collectés. Les sociétés de droit d’auteur existent pourtant, mais leurs dirigeants ont souvent beaucoup de mal à convaincre les gouvernements de leur utilité.
Le droit d’auteur est réputé être un droit noble, mais en Afrique cette noblesse n’oblige pas grand monde, et le droit d’auteur est souvent bafoué. C’est pourquoi la Cisac, la Confédération internationale des sociétés d’auteurs, se bat pour protéger les artistes. Irène Viera est la présidente du Comité Afrique de la Cisac ainsi que du Bureau ivoirien des droits d’auteurs. Son travail consiste à sensibiliser les dirigeants politiques : « Il y a une étude qui concerne l’Afrique et notre souci c’est de divulguer ces études pour bien faire comprendre aux gouvernants que ce secteur est également un secteur à forte potentialité économique. Je pense qu’une fois que ce sera bien compris, on n’aura pas de soucis à avoir les moyens de combattre, dans tous les pays africains, cette gangrène qui appauvrit les artistes. »
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