Editorial
François Abiola, au terme de son enregistrement au RAVIP à Sakété: « Il ne faut pas recommencer les mêmes erreurs… »
Publié le mercredi 15 novembre 2017 | L`événement Précis
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L’ancien Vice-premier Ministre, le Professeur François Adébayo Abiola s’est fait enrôler, ce mardi 14 novembre 2017, au quartier Odanyogou dans la commune de Sakété. C’est dans le cadre du recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip). Accompagné de son épouse, de l’honorable Firmin Biokou et de plusieurs autres concitoyens et cadres de son parti, le professeur Abiola a jugé utile de faire le déplacement de sa cité natale pour son enrôlement afin de montrer le chemin à ses concitoyens. « C’est un devoir très important, cet enrôlement au Ravip. C’est un outil de développement pour l’identification de la population et pour des usages divers… », a lancé le Président du Mouvement Espoir du Bénin (MEsB). Lui qui s’est présenté comme un pétitionnaire ordinaire pour la collecte de ses données personnelles, l’enregistrement de celles-ci dans la base des données à l’aide d’une tablette, puis la prise de sa photo et de l’empreinte de ses dix doigts. Le pétitionnaire de ce jeudi a suivi toutes ces étapes en moins de vingt minutes avant de lancer un appel à tous les citoyens et étrangers résidents sur le territoire béninois. Selon ses propos, le Ravip est un recensement apolitique à l’issue de duquel tous les enrôlés pourront disposer d’une carte administrative à tout faire. Il a ensuite ajouté qu’au regard de l’importance que revêt le Ravip, aucun Béninois ne devrait se faire prier avant de se rendre à un poste d’enrôlement de son choix pour accomplir ce devoir civique. « … Il faut se servir des expériences passées. Vous vous rappelez en 2015, quand il était question de la LEPI, il y avait plusieurs positions (…) Et vous connaissez la suite. Il ne faut pas recommencer les mêmes erreurs où la Cour constitutionnelle a été obligée d’intervenir pour jouer à la prolongation à l’époque. Avec tout ce qui est dans cet outil, il faut encourager la population. C’est donc pour sensibiliser les populations que je suis venu avec plusieurs citoyens. Ça n’a rien de militantisme… », a laissé entendre l’ancien Vice-premier ministre.
Germin DJIMIDO
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