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© RFI par Delphine Bousquet
Le RAVIP, recensement administratif à vocation d`identification de la population, a démarré ce mercredi 1er novembre 2017, au Bénin. |
Le succès Ravip est l’une des priorités du Chef annexe du Centre national de sécurité routière (Ca/Cnsr) Zou-Collines et Mono-Couffo. Le samedi 11 novembre 2017, les conducteurs ont été la cible de Ramani Kassoumou. Avec eux, il a partagé les avantages de cette initiative gouvernementale qui augure d’un lendemain meilleur pour le Bénin.
Les opérations de Recensement administratif à vocation d’identification de la population (Ravip) lancées dès le début de ce mois se poursuivent. Mais à Bohicon, Abomey, Agbangnizoun, comme dans bien d’autres communes du département du Zou, les conducteurs de taxi s’intéressent très peu à la chose. Sur une cinquantaine de personnes ayant effectué la visite technique dans la semaine écoulée, cinq à peine se sont faits recenser. Cela s’explique parfaitement. «Nous, les chauffeurs, n’avons pas le temps d’aller nous faire recenser, surtout que le mécanisme mis en place ne facilite pas l’opération. Pour nous, cela paraît une perte de temps compte tenu des contraintes liées à notre travail », a laissé entendre Vincent Hédiblè conducteur de taxi à Bohicon. Fort de ce constat, Ramani Kassomou, Chef annexe du Centre national de sécurité routière (Ca/Cnsr) Zou-Collines et Mono-Couffo a estimé qu’il fallait vite prendre les taureaux par les cornes pour éviter l’échec du Ravip comme le prédisent déjà les détracteurs du pouvoir. Imbibé de la politique du développement du gouvernement que son ministère de tutelle met si bien en œuvre sous le leadership de Cyr Koty, le ministre des infrastructures et des transports, le Ca/Cnsr Zou-Collines et Mono-Couffo a mis en place, dans son service basé à Cana dans la commune de Zogbodomey, une stratégie de sensibilisation de cette couche de la société qui risque de rater les opportunités qu’offre le Ravip. Avant de leur délivrer la pièce dont ils ont besoin, Ramani Kassoumou a attiré leur attention sur les inconvénients de leur désintéressement aux opérations de Ravip. Avec courtoisie et dans un langage empreint de sincérité, il leur a expliqué les motivations du gouvernement, les avantages individuels et collectifs à tirer de ce recensement. «Il ne s’agit nullement pas d’un instrument politique, mais plutôt d’un outil de planification de développement dont le but est d’informatiser l’Etat-civil béninois et de simplifier aux citoyens demandeurs de services de l’Etat les procédures administratives.», a martelé le Ca/Cnsr Zou-Collines et Mono-Couffo. Au regard de son importance, il a alors exhorté les conducteurs à se rendre dans n’importe quel centre pour se faire enregistrer. «Il serait mieux de sacrifier un peu de son temps pour le faire », a-t-il recommandé. Lui-même a d’ailleurs donné l’exemple en se faisant enrôler le vendredi dernier à l’Epp Sèhouèho.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)
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