Les opérations devant aboutir au Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population (Ravip) se déroulent sans heurt sur l’ensemble du territoire national. Après le point d’étape conjoint de l’Ant et du Conseil de supervision, les petits couacs ont été vites maîtrisés et les centres d’enregistrement grouillent de monde. L’option de la technique de léopard s’est avérée efficace, et au fur et à mesure, de nouveaux centres s’ouvrent pour accueillir les populations qui font preuve, au quotidien, d’un engouement certain pour l’opération. C’est, sans aucun doute, le résultat de la large diffusion d’informations, à travers divers canaux et dans tous les dialectes, sur les avantages que procurent la détention de la carte Ravip. Mais, le plus grand signal fut d’abord l’adhésion des acteurs politiques, notamment par le couple présidentiel, les membres du gouvernement, les députés, les élus locaux et communaux. Adrien Houngbédji, Oswald Homeky, Claudine Prudencio, Joseph Djogbénou et autres ont ainsi indiqué le chemin au peuple, en se faisant vite enrôler. Et quand les dirigeants donnent l’exemple, les administrés s’alignent sur le bon exemple. Cet heureux constat fait aujourd’hui autour du Recensement administratif initial à vocation d’identification de la population augure donc du succès de l’opération. On peut, d’ores et déjà, saluer la diligence de la Commission nationale de supervision que préside le ministre de la justice, Joseph Djogbénou, dont la mission, entre autres, est d’élaborer des plaidoyers en direction des divers acteurs politiques et locaux pour la réussite des opérations.
Il faut rappeler que le Ravip vise à doter chaque citoyen d’un numéro personnel d’identification sur la base duquel il pourra obtenir une carte d’identité nationale électronique aux multiples fonctions. Ce numéro figurera sur tous les actes officiels qui l’identifient au sein de la société. Cet outil dont le processus de mise en œuvre a démarré le 1er novembre dernier, pourra favoriser la planification du développement équilibré du territoire et mettre fin aux tracasseries administratives auxquelles sont soumises les populations à la quête de la carte d’identité, du casier judiciaire, ou du passeport.
Pour l’enregistrement, il faut se munir des pièces telles que, la carte nationale d’identité, l’acte de naissance, la carte Lépi, le livret de pension, la fiche de déclaration de naissance pour les enfants sans acte de naissance ou un passeport. L’opération va durer 6 mois.
Richard AKOTCHAYE