La gestion faite des finances publiques par le gouvernement de la Rupture préoccupe au plus haut point les institutions internationales. A ce titre, la présidente du Front monétaire international (Fmi) Christine Lagarde sera au Bénin du 11 au 13 décembre 2017.
Qu’il vous souvienne que le président du Parti pour la libération du peuple (Plp) Léonce Houngbadji avait interpellé le Fmi à propos des menaces qui pèsent sur les finances. Preuve à l’appui, Léonce Houngbadji avait fait part à la communauté internationale des contrats léonins et les conflits d’intérêt au sommet de l’Etat. Le cas du Programme de vérification des importations (Pvi-Ng) qu’exécute Bénin Control, société appartenant à l’homme d’affaires Patrice Talon avait été évoqué tout comme les nombreuses exonérations fiscales accordées à des sociétés de la galaxie Talon et de son entourage. Léonce Houngbadji avait également parlé de l’inquiétude des béninois par rapport à la hausse de la dette publique depuis l’avènement du nouveau régime. Sept emprunts obligataires en moins de deux ans contre 4 durant les dix ans du régime Yayi, selon les propos de l’ancien conseiller Amos Elègbè. Ces dénonciations portées à la connaissance de la présidente du Fmi ne sont apparemment pas tombées dans des oreilles de sourd. Christine Lagarde effectue en personne une visite de travail de trois jours au Bénin. Il est probable que lors de ce séjour, la présidente du Fmi reçoive des leaders de l’opposition pour avoir de plus amples informations sur la pertinence des critiques formulées à l’encontre de la gouvernance Talon.
Voici la lettre que Léonce Houngbadji a envoyée au Fmi le 11 septembre 2017
M.M