L’Aic satisfaite des résultats des premières récoltes

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Publié le samedi 18 novembre 2017 | 24 heures au Bénin

© Autre presse par DR
Le Président de l’AIC dans un champ de coton à Savè

Le Président l’Association interprofessionnelle de coton (Aic), Mathieu Adjovi, à la tête d’une délégation, a effectué le jeudi 16 novembre 2017 des visites de terrain dans les champs de coton des Communes de Savè, Glazoué et Dassa-Zoumè. Le but de cette tournée est d’avoir une idée des premières récoltes. Les fruits ont-ils tenu la promesse de fleurs ?

Dès les premières récoltes, et déjà les signes de satisfaction. Les fruits ont tenu la promesse des fleurs et l’Aic est satisfaite des résultats obtenus dans les champs de coton visités. En septembre dernier, l’état végétatif des plants dans des communes du septentrion affichait des signes d’espoir pour une campagne qui s’annonce plein de succès. Et l’aspect qu’affichaient les capsules ouvertes laissent entrevoir une idée plus juste de ce que sera la récolte
Cette campagne comblera les attentes d’après le président de l’Aic, Mathieu Adjovi. Mais ce qui donne plus de satisfaction, ce sont les résultats spécifiques à l’expérimentation de l’intensification.
En effet, pour la campagne cotonnière en cours et qui s’achèvera par la commercialisation déjà lancée, les gros producteurs de coton identifiés pour tester l’intensification réalisent de très belles performances. A titre illustratif, dans les champs de coton visités à Savè, Glazoué et Dassa, les producteurs tels que Angelo Gnimassou et Désiré Hounton ont enregistré des résultats qui forcent l’admiration. Ils ont tous des hectares de coton sous intensification et des champs hors intensification. La différence est nette du point de vue du rendement. Déjà, ils soutiennent que pour la prochaine saison, ils opteront uniquement pour des cultures intensifiées. Mathieu Adjovi et les cadres de l’Aic sont alors convaincus de ce que l’option en faveur de l’intensification contribuera à sortir les producteurs de coton de la pauvreté. De même, cette option leur permet de se convaincre de l’affirmation selon laquelle "la culture du coton est comme une tontine. On perçoit à la vente ce qu’on a investi". Bien plus encore, avec l’intensification, on perçoit plus que ce qu’on a englouti en raison du rendement très bénéfique.
Dans les trois communes parcourues jeudi dernier, les maires Nicaise Fagnon de Dassa Zoumé, Jacques C. Dagoué de Glazoué et Timothée Biaou de Savè ont pris une part active aux côtés du président Adjovi.

FINAFA H.