Il se la joue, s'efforce de se faire passer pour une sainte nitouche, le monsieur propre qui ne connait ni la maison, ni les codes pervers de la maison. Il se prend pour ce qu'il pourrait ne pas être.
Et pourtant c'est l'arbre qui cache la forêt.
Depuis qu'il est abondamment décrié dans les medias, essentiellement sur la toile, l'argentier national est en permanence sur le qui-vive. Au point de recruter deux farceurs qui lui assurent la veille maladroitement sur les réseaux sociaux et dans les journaux. A la moindre incartade il les interpelle et menace de rompre le contrat occulte. Des millions de nos francs jetés par la fenêtre en ces temps de vache maigre provoqué par la gestion hasardeuse des finances publiques, caractérisée par des incantations, qui n'ont pas de répercussions avantageuses sur la vie quotidienne des Béninois.
Des millions flambés juste pour le soin d'un égoïsme personnel. Or, le gouvernement qui prône l'austérité met déjà beaucoup d'argent dans la communication gouvernementale.
Si même ces laquais à ses services n'étaient pas des marchands d'illusions, des incultes et des arnaqueurs patentés on comprendrait mieux.
Ils lui soutirent les sous au nom des web activistes et l'empochent. Ces derniers, surtout les pro-talons, organisés en association, par ailleurs promettent déjà de dénoncer tous les ministres et responsables de la Rupture dont les agissements seront en contradiction avec l'idéal de Patrice Talon. Le ministre des Finances en premier.
Selon eux, le temps de défendre pour défendre est révolu.
"On ne peut pas sous prétexte d'être rupturien laisser les gens piéger le chef de l'Etat" s'exclame l'un d'entre eux.
Qu'est-ce qui fait courir Romuald si tant? Que cache-t-il? Qu'est-ce qui le tourmente?
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Ça va se savoir.
Dine ABDOU