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© Autre presse par DR
Samuel Dossou-Aworet, Directeur Général du Groupe PETROLIN |
Quelques cheminots ont fait ce vendredi 17 novembre à Cotonou à l’initiative d’un syndicat minoritaire, une déclaration suite à la décision rendue par la Cour suprême dans l’affaire ayant opposé le groupe Bolloré au groupe Petrolin au sujet du projet de réhabilitation et d’exploitation des infrastructures de la ligne de chemin de fer Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey. A analyser les propos, ces cheminots pourraient bien être manipulés. Cependant, c’est la sérénité totale au niveau de Petrolin.
Les cheminots réunis vendredi dernier ont tenté de désavouer l’un de leurs leaders syndicaux qui a apprécié la décision de la Cour suprême du Bénin ayant définitivement donné raison au groupe Petrolin. Ces cheminots qui se disent solidaires du Groupe Bolloré ont reproché à leur responsable syndical de ne les avoir pas consultés. Ce faisant, ils dénient à Petrolin le droit de reprendre la gestion de l’entreprise et d’exécuter les travaux de réhabilitation et d’extension du chemin de fer. Ils ont même invité le groupe Petrolin à collaborer avec le groupe Bolloré.
Mais en réalité, la réaction de ce groupuscule de cheminots ressemble bien à une complicité d’entrave à la justice. En effet, dans tout pays sérieux, l’autorité de la chose jugée, qui plus est en dernier ressort, s’impose à tout le monde sans exception. C’est dire que les sentiments de ces travailleurs de l’ex-Ocbn, nostalgiques du départ imminent de leur « employeur » illégitime, ne peuvent en rien changer le cours des événements. Car la justice a déjà, par sa décision, invalidé la Convention d’août 2015 sur la base de laquelle le groupe Bolloré gérait la société. Ce qui veut dire que les jeux sont faits et le groupe Bolloré doit pouvoir libérer les lieuxs.
Le groupe Petrolin qui a déjà pris langue avec les principales centrales syndicales ainsi que les syndicats les plus représentatifs de l’ex-Ocbn, a rassuré les travailleurs quant à sa volonté manifeste de respecter scrupuleusement les engagements contenus dans le dossier qui lui a valu de remporter l’appel d’offres relatif à la réalisation du projet. Et sûr de ses succès, le Président Directeur Général du Groupe Petrolin, Samuel Dossou-Aworet, ne demande qu’à être mis à l’épreuve. Ce patron, et c’est un secret de polichinelle, a toujours respecté les engagements qui sont les siens vis-à-vis de tous ses partenaires. Il ne saurait de nouveau s’accommoder d’une quelconque collaboration avec Vincent Bolloré déjà coupable de forfaiture à son égard dans ce dossier.
Le groupe Petrolin qui ne compte d’ailleurs pas perdre encore trop de temps, mène les démarches nécessaires en vue démarrer les travaux de réhabilitation et d’extension du corridor ferroviaire conformément à la décision de la justice béninoise.
Worou BORO
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