Aplahoué, La cellule départementale de suivi et de coordination pour la protection des enfants du Couffo a tenu lundi sous l’égide du préfet Christophe Mègbédji à la salle de conférence de la préfecture d’Aplahoué, une séance de travail afin de renforcer la synergie d’actions entre les divers acteurs intervenant dans le domaine du suivi et de coordination pour la protection des enfants.
Au démarrage de cette séance de travail, le préfet du département du Couffo, Christophe Mègbédji a précisé aux participants que les droits de l’enfant sont multiples et pour la réalisation du droit au développement à la protection et à la participation des enfants beaucoup d’acteurs sont mobilisés.
Convaincu que de nombreuses séances de sensibilisation ont été menées à l’endroit des parents, auteurs et complices de la violation des droits de l’enfant, le préfet Mègbédji a souligné que même s’il faut poursuivre la sensibilisation qu’il est important de passer à la phase répressive en orientant les griffes vers ceux qui continuent d’être des déviants sociaux.
Après le bref exposé sur la loi n°2015-08 du 08 décembre 2015 portant code de l’enfant en République du Bénin, les différentes structures représentées ont fait cas aux membres de la direction départementale des affaires sociales des départements du Mono et du Couffo des difficultés auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leurs missions régaliennes en général et de la protection des enfants en particulier.
Dans le département du Couffo où le droit des enfants est souvent bafoué, les membres de la cellule départementale de suivi et de coordination pour la protection des enfants ont pris de nouvelles résolutions et souhaité que des actions communales soient menées vers les communautés pour leur expliquer davantage le contenu du code et des différentes lois protégeant les enfants.
Par ailleurs, précise Armel Ahouansè de la direction départementale des affaires sociales, des innovations issues du nouveau code, l’enfant même encore dans le ventre est doublement protégé puisque, explique-t-il, « il est fait obligation à l’auteur de la grossesse de le déclarer dans un délai de trois (03) mois après la conception pour que l’on s’assure qu’il pourra s’en occuper jusqu’à la naissance ».
Parlant toujours des innovations en ce qui concerne les enfants victimes d’abus sexuels, de pédophilie, de viol, d’inceste, de séquestration etc. l’assistant social a rappelé que le code a corsé davantage les éléments de répression vis-à-vis de ces actes attentatoires à l’intégrité de l’enfant.