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Rencontre de S.E.M Patrice Talon avec la diaspora béninoise - Paris le 7 octobre 2017 |
Ils ont parcouru le monde entier et les plus prestigieuses universités de la planète. Mais ils ne savent pas que trop d'impôts tuent l'impôt. Pour des hommes aussi outillés techniquement et intellectuellement, il ya maldonne. Penser qu'il faut étrangler le peuple jusqu'à essoufflement afin de tenir ses promesses liées au Programme d'action du gouvernement (Pag), cela ressemble à un aveu de capacité limitée.
Bientôt on demandera aux béninois de payer pour le vent qui souffle, le droit de respiration, et le sommeil.
La nouvelle trouvaille, pour Romuald Wadayi c'est l'étouffement de la presse qui dit niet à la vassalisation. Les journaux qui refusent de capituler face à l'embastillement.
Plus de trente millions de Fcfa imposés à un quotidien béninois malgré le contexte de médiocrité avancée de l'économie et du monde des affaires. Le nombre d'organes de presse ciblés est restreint et se retrouve par coïncidence dans la catégorie de ceux qui refusent de s'aplatir, ou de ramper.
Un journal n'est pas obligé de signer un accord secret de non agression avec le pouvoir avant d'exercer librement. C'est un principe sacro-saint de la liberté tout court. C'est tout de même curieux pour un régime qui prône le Nouveau départ et la Rupture de méconnaître allègrement ces fondamentaux de l'Etat de droit.
Au cœur d'une opération aussi ignoble se trouve la génération des Wadayi qui s'auto proclame dirigeants de type nouveau ou relève de compétences et de talents..
Après le déguerpissement sauvage et ĺa destruction progressive des opérateurs économiques hostiles à la vision de Patrice Talon, le cap est mis sur les medias qui tiennent debout malgré tout.
Où se trouve la morale, où se trouve la vertu?
Est-ce Patrice Talon qui a recommandé une si sale besogne?
Ou alors c'est une opération de sabotage bien orchestrée?
Dine ABDOU.
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