Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Affaire Laurent Mètognon: Le collectif des avocats dénonce une détention abusive
Publié le jeudi 23 novembre 2017  |  ABP
Laurent
© Autre presse par DR
Laurent Mètognon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-FINANCES




Le collectif des avocats de Laurent Mètognon, ex-président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), a déclaré au cours d'un point de presse animé ce mercredi à la bourse du travail de Cotonou que leur client est gardé à vue de façon illégale dans un dossier vide.

« Le dossier accusant M. Laurent Mètognon est vide et sa détention provisoire est illégale, normalement il devrait être libérer parce qu’il offrait une garantie suffisante de représentation », a laissé entendre maître Aboubacar Baparapé dont les propos sont appuyés par ces collègues présents.

Me Aboubacar Baparapé à la tête de ce collectif d’avocats, a rappelé les faits qui ont conduit M. Laurent Mètognon à s’expliquer devant la brigade économique et financière le vendredi dernier.

Il s’agit, selon ce dernier, d’un placement de fonds de 17 milliards de fonds de la CNSS à la BIBE contre une commission occulte de 71 millions de Fcfa que le conseil des ministres a rendu public le 02 novembre dernier.

A en croire, Me Aboubacar Baparapé, cette commission occulte de 71 millions dont M. Laurent Mètognon devrait bénéficier est faux, car même le directeur général de la BIBE à l’audition devant la brigade économique et financière a dit avoir remis par personne intermédiaire, une somme de deux millions cinq cent mille en quatre tranches, dont un million de franc Cfa, pour la première tranche et cinq cent mille francs Cfa pour les autres fois, avec une bouteille de champagne d’une valeur de 130 000 Francs Cfa.

Selon les explications des avocats, le syndicaliste Laurent Mètognon, lui-même, devant la brigade économique et financière a dit, n’avoir rien pris ni du directeur général de la BIBE en question ni d’un intermédiaire une telle commission.

« On avait pensé qu’ils allaient le libérer le samedi, mais ils ont préféré prolongé la garde à vue de 48 heures », a déploré Me Amos Akondé, un avocat du collectif, avant d’ajouter que le dimanche une perquisition est faite à son domicile où des documents relatifs à la convention de vente de son domaine qu’il a acquis a été saisi.

Pour Me Alfred Bocovo, avocat du collectif, la police devrait confronter la personne qui a servi d’intermédiaire et le directeur de la BIBE au lieu de procéder ainsi.

« Il faut que la justice dénonce les politiciens qui dans l’ombre mettent en péril la démocratie », a conclu Me Alfred Bocovo.

Soulignons que M. Laurent Mètognon a été présenté mardi au procureur de la république qui a décidé de la prolongation de 48 heures.
Commentaires