Le Plan de contingence inter agences (PCIA) est en cours d’actualisation à Porto-Novo. Les travaux se déroulent à travers un atelier qui se tient du lundi 20 au mercredi 22 novembre 2017 à l’hôtel les Oliviers. Organisé grâce l’appui financier du Système des Nations Unies (SNU), et placé sous la coupole de l’Agence nationale de la protection civile (Anpc), il réunit les membres du groupe thématique « Prévention et gestion des Risques et catastrophes ». A l’ouverture des travaux, le lundi 20 Novembre, le Représentant du Coordonnateur résident du SNU au Bénin, Ibouraïma YANKPE a partagé avec les participants les objectifs visés à travers cet atelier. A l’en croire, il s’agit d’un exercice qui obéit à un programme de temps annuel qui vise à intégrer au Plan, de nouveaux facteurs, les récentes conjonctures et pesanteurs susceptibles de modifier les stratégies et mécanismes d’interventions pour la gestion des urgences et des opérations. A cet effet, les participants sont invités à ajouter au document initial les données disponibles mais non prises en compte et renforcer les réseaux de partage d’informations présents afin d’avoir une base de données fiables qui permettrait au SNU d’apporter sa contribution au pays.
Au nom de l’Anpc, le Directeur général adjoint, le Commandant Gilbert EDAH, est revenu sur le contexte ayant conduit à la mise en place de mécanisme de prévention, de réponse et de suivi. De son intervention, il ressort que c’est face à la recrudescence des catastrophes dans le monde, que la communauté internationale mobilise à travers le Plan de contingence Inter agence, en collaboration avec les gouvernements concernés, toutes les capacités disponibles aux fins d’assurer la protection des populations exposées et apporter une réponse efficace. Le plan de contingence selon lui, vient comme le processus de planification avancé, dans lequel sont retenus, d’un commun accord, les objectifs et les senarii, les interventions et la mise en place des systèmes de réactions potentiels destinés à prévenir une situation d’urgence ou à lui apporter une réponse plus appropriée. C’est pourquoi, à partir de 2009, sous l’impulsion du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), l’expérience du Plan au Bénin a été élargie aux plans national et communal, en raison des crises d’inondation pour lesquelles, à deux reprises la communauté internationale a volé aux secours du Bénin. C’est au regard de ce tableau qu’il a exprimé la fierté des acteurs de voir, face aux situations d’incertitude qui caractérise actuellement les risques de catastrophes dans le monde, le gouvernement prendre la mesure des enjeux en procédant, tous les ans, à travers les structures en charge de la protection civile, à l’actualisation du plan de contingence nationale, à sa simulation périodique ainsi que sa mise en œuvre en situation de crise. A l’issue des travaux qui prennent fin ce jour, le groupe thématique « Prévention et gestion des Risques et catastrophes » sera en mesure de mettre à disposition de l’équipe humanitaire du pays, ainsi que des autorités gouvernementales, le nouveau plan actualisé en 2017.
Emmanuel GBETO