Au Bénin comme au Sénégal, des rassemblements se sont déroulés cette semaine pour dénoncer la vente de migrants africains en Libye.
A Cotonou, à l'appel de l'ONG Urgences panafricanistes de Kemi Seba (désormais résident béninois, mais qui se trouve en Belgique), une cinquantaine de personnes a marché de la Poste jusqu'à l'ambassade de Libye, quelques centaines de mètres dans le calme, ce vendredi.
Mère Jah, robe blanche et foulard rastafari, était en tête du cortège. Cette Guadeloupéenne, descendante « d'Africains réduits en esclavage » comme elle dit, est revenue sur la terre de ses ancêtres il y a 20 ans. « C’est inacceptable qu’aujourd’hui, en 2017, l’humanité en soit encore là. »
Les vigiles étaient rentrés dans l'ambassade. Devant le portail, Habib s'interroge avec colère : « Qu’est-ce que le jeune Africain aujourd’hui pense de l’Europe ? Qu’est-ce que nos chefs d’Etat font aujourd’hui pour maintenir la jeunesse sur le continent africain ? »
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