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Non-paiement des primes des agents de COS-LEPI 2016 encore un os dans la gorge du président Talon
Publié le samedi 25 novembre 2017  |  aCotonou.com
Patrice
© aCotonou.com par DR
Patrice Talon,President de la république du Bénin




Les jeunes demandent l’implication personnelle du premier magistrat pour un dénouement rapide le ministre Romuald Wadagni invité à jouer sa partition pourquoi doit-on faire souffrir si tant des gens qui ont pourtant accompli dans des contextes difficiles une mission républicaine avec dévouement et patriotisme ? Pourquoi le paiement des agents qui ont servi lors de l’actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) traîne-t-il depuis environ un an que ce travail a été fait ? À quel niveau se trouve réellement le blocage ? Pour quoi payer les agents du Ravip fraîchement recrutés et laisser les autres qui ont servi depuis ? Où sont alors la justice et l’équité ? Doivent-ils mourir de leur mal avant qu’on ne les paie ? Ce sont autant de questions qui méritent d’être posées pour mieux comprendre la situation que vivent des jeunes béninois commis en 2016 à la tâche. En effet, en 2016, conformément au code électoral, les membres du Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi 2016) ont été installés. Cette équipe était présidée par l’honorable Badirou Aguèmon. Pour mieux atteindre la mission, des catégories d’agents ont été recrutées. Les uns par les l’Assemblée Nationale : c’est le cas par exemple des Commissaires communaux d’Actualisation (CCA) qui, une fois installées font le même temps que le bureau national. Les autres, ce sont les Délégués d’Actualisation d’Arrondissement (DAA), les Coordonnateurs départementaux (CD), les Coordonnateurs de zone (CZ), les opérateurs de saisie, les agents d’appui, les crieurs publics et les élus locaux. Toutes ces personnes ainsi mobilisées ont fait le travail avec dévouement et beaucoup de sacrifices. Car les ressources n’étaient pas du tout au rendez-vous. Sur les 2,5 milliards prévus pour le budget, seuls 500 millions ont été décaissés. Cela a juste servi à régler quelques dépenses de nécessité et des arriérés. Mais cela n’a guère émoussé l’ardeur des uns et des autres. La plupart de ces derniers se sont endettés pour tenir le temps de l’opération. Pour l’essentiel, tout a été fait dans les règles de l’art dans le temps imparti. Les résultats escomptés ont été atteints en dépit des péripéties avec l’assurance que le paiement ne tarderait pas. Après quelques mois sans des signes d’espoir, les agents se sont regroupés en collectif et ont mené depuis janvier 2017 des démarches à l’endroit des institutions de la République sans pour autant avoir gain de cause. Tristement, après plus de dix mois, rien n’a bougé. Dépassés par la situation, les agents ont finalement décidé de revenir à la charge par des marches de protestation pour se faire entendre par le président de la République. C’est dans les préparatifs de ces mouvements que les jeunes ont appris la bonne nouvelle le mercredi 15 novembre 2017. En effet, les responsables du collectif ont été invités au ministère de l’Économie et des Finances pour être informés de l’évolution du dossier. Le jeudi 16 novembre, ce fut le tour des responsables du Cos-Lépi 2016. Selon les informations, le Chef de l’État, Patrice Talon a instruit les autorités compétentes pour les agents en question puissent entrer en possession de leurs primes dans un bref délai. Cet acte louable des plus hautes personnalités montre à quel point elles sont à l’écoute du peuple en général et de la jeunesse en particulier. Malgré cette annonce salutaire, les choses qui doivent donner du boum au cœur des concernés semblent encore traîner pour des raisons non encore élucidées au niveau du ministère de l’Économie et des Finances (Mef). C’est pourquoi, contraints à l’anxiété pour le moment, ils sont comme des « Saints Thomas » et n’attendent que le jour du paiement pour bénir davantage le père de la Nation. Tout en remerciant le Chef de l’État pour avoir fait évoluer le dossier à un niveau très avancé, ils implorent encore la haute autorité à suivre le processus jusqu’à son terme pour qu’ils puissent enfin pousser un ouf de soulagement. La balle est donc dans le camp des autorités du ministère de l’Économie et des Finances qui doivent faire preuve de célérité dans le traitement d’un dossier qui n’a que trop duré. Ces jeunes dépassés et enragés ne sauraient attendre encore plus longtemps. « Je suis fatigué. Je me suis endetté pour pouvoir faire les six mois sur le terrain. Il m’est arrivé des jours de rester à jeun pour faire le tour des arrondissements de la commune à ma charge. J’ai trop souffert dans cette affaire… Comment peut-on payer certains et négliger nous autres ? Cette injustice doit être corrigée», a réclamé Jean, un CCA. Le ministre Romuald Wadagni, connu pour sa promptitude et son pragmatisme, est invité à jouer sa partition pour le dénouement diligent de ce dossier qui s’apparente à une véritable bombe sociale. Il y va de la paix sociale et de la quiétude. aCotonou.com

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