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Evacuation du coton vers les usines: Plus de 590 km de voies de desserte rurale en réfection à Banikoara
Publié le lundi 27 novembre 2017  |  La Nation
L’Etat
© Autre presse
L’Etat va acheter le coton graine à 265 FCFA le kilo






L’Association interprofessionnelle du coton (Aic) conduite par son secrétaire permanent, Narcisse Djègui était, vendredi 24 novembre dernier à Banikoara, avec le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. C’est pour constater le démarrage des travaux de reprofilage des pistes de desserte rurale dont le lancement a été effectué, mercredi 22 novembre dernier à Djidja.

Des engins lourds en pleine activité sur le terrain, des pistes jadis presque impraticables qui retrouvent un nouveau profil pour une circulation plus aisée. Tel est le constat fait par la délégation de l’Association interprofessionnelle du coton dans le bassin cotonnier du Bénin, vendredi 24 novembre dernier, quarante-huit heures après le lancement des travaux de remise en état des routes intercommunales et des pistes de desserte rurale effectué à Djidja. Retenues pour exécuter les travaux de réfection des pistes rurales et des routes classées dans le cadre de la campagne de commercialisation du coton à Banikoara, les entreprises Iffa-Glace et Stpci Sarl sont déjà à pied d’œuvre sur le terrain.
« Ce sont 500 km de pistes rurales et 90 km de routes intercommunales qui seront réhabilitées à Banikoara », informe le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. A raison de 500 000 F Cfa par kilomètre, une enveloppe d’un montant de 295 000 000 F Cfa est allouée à l’exécution de ces travaux au niveau de cette commune.
Sur l’axe Banikoara-Goumonri où la délégation a commencé sa visite, Jacques Ayadji a mis en garde toutes les entreprises retenues pour ces travaux de reprofilage. Les chantiers qui leur ont été confiés, a-t-il averti, feront l’objet d’un suivi régulier.
Le maire Bio Sarako Tamou se dit honoré et a remercié le gouvernement et l’Aic pour avoir entendu le cri de détresse des producteurs de coton de sa commune préoccupés par l’évacuation de leurs récoltes vers les usines d’égrenage. « On est en train de donner à César ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu », s’est-il réjoui, en rappelant que Banikoara est la première commune productrice du coton. « Toute action à engager dans la filière coton doit accorder la part belle à cette commune. Dans le département de l’Alibori, sur 1 400 km de pistes à réhabiliter, elle en a eu 590 », estime le maire. Il n’entend pas voir les travaux donner lieu à de simples grattages faits de saupoudrage. Sa commune a promis de veiller à leur bonne réalisation.
Insistant sur l’importance de ces travaux, le président de la Fédération nationale des Coopératives villageoises des producteurs de coton, Gani Badou Tamou, a indiqué qu’ils permettront de procéder à l’évacuation des récoltes des champs vers les usines. « Aujourd’hui, les égreneurs mettent la pression sur nous parce qu’ils veulent du coton pour faire tourner leurs usines. Il en est de même avec les producteurs qui souhaitent voir le coton quitter les champs », expliquera le secrétaire permanent de l’Aic, Narcisse Djègui, abondant dans le même sens. Tout en exprimant sa satisfaction, il a appelé au maintien de la cohésion entre les différents acteurs pour le développement de la filière.
Quant au représentant des entreprises intervenant à Banikoara, Barthélemy Zégué, il a rassuré de la bonne qualité des travaux et de leur réalisation dans les délais contractuels de deux mois qui leur ont été accordés.

Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori
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