Le Conseil économique et social (Ces) bénéficie, pour l’année 2018, d’un budget de 1,860 milliards F Cfa pour son fonctionnement. Il est en régression comparativement au budget de 2017. C’est en substance ce que l’on retient de la présentation faite, vendredi 24 novembre dernier, par le vice-président de l’institution, Dominique Atchawé, lors de son passage devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale.
Le Ces ne devrait pas se loger à la même enseigne que les ministères d’autant qu’il n’investit pas. Il est une institution constitutionnelle instituée à l’article 139 de la Constitution et qui a pour mission de donner son avis sur les projets de lois et d’ordonnance à caractères économique et social pour la mise en marche du développement du Bénin, précise le vice-président du Ces. Dominique Atchawé dit s'être prêté avec plaisir à l’exercice de présentation budgétaire qui a suscité de vives réactions de la part des députés qui ont fait beaucoup de recommandations. Les députés invitent le Ces à utiliser à fond ce budget pour permettre d’avoir un autre son de cloche de l’institution pour booster le développement du Bénin.
Le vice-président du Ces révèle à cet effet que son institution a mis en place un Cadre d’analyse et de veille stratégique (Cavs) qui permettra désormais d’être plus visible. « Nous sommes constitutionnellement dans une position où nous ne pouvons pas sortir et parler comme cela se doit. Mais à travers ce cadre de veille, nous avons la possibilité de sortir et de mener des actions pour que le bas-peuple puisse sentir ce que nous faisons », soutient Dominique Atchawé qui se réjouit que le Ces ait trouvé cette formule du Cavs pour faire passer ce message aux populations sur les dossiers à caractères économique et social? Th. C. N.