Les députés de la 7ème législature se sont penchés ce vendredi 24 novembre 2017, sur le projet de budget exercice 2018 du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La commission budgétaire présidée par le député Raphaêl Akotègnon a eu droit à la présentation de Mme Marie-Odile Atanasso sur les priorités de son département au titre de l’année 2018. Selon ses explications, il est alloué au ministère de l’enseignement supérieur, un crédit de 80 milliards 709 millions 214 mille francs. Au cours du point de presse animé à la sortie de l’audience, la ministre Atanasso a fait savoir que les dépenses ordinaires d’un montant de 39 milliards 45 millions, permettront de faire un recrutement du corps enseignant en vue d’améliorer la qualité de la formation. Quant aux dépenses d’investissements, elles ont été augmentées de 3,6% pour la réalisation des projets inscrits pour le compte de l’année 2018. A en croire ses propos, il s’agit de la construction des infrastructures et de leur équipement, la construction et l’équipement des laboratoires toujours dans le but d’améliorer la qualité du capital humain.« …Ces dépenses d’investissements vont aussi permettre de finaliser la conception de la Cité internationale d’innovation du savoir que nous appellerons Sèmè City. Nous allons construire des infrastructures nouvelles pour améliorer le ratio de place assise pour les étudiants. Car, actuellement, nous sommes à un ratio de quatre étudiants pour une place assise. Nous pensons qu’avec le montant qui nous est alloué, nous allons construire ces infrastructures pour améliorer ce taux que nous envisageons à une place pour un étudiant d’ici 2021…», a rassuré la patronne de l’enseignement supérieur. Il est également prévu dans le portefeuille du Ministre Atanasso pour l’année 2018, la construction des instituts universitaires d’enseignement professionnel pour donner de la professionnalisation aux étudiants, niveau Bac+2. « Nous avons identifié 08 corps de métier et en 2018, nous allons finaliser les infrastructures pour ouvrir le métier de l’agriculture et les métiers du bois pour permettre aux étudiants de sortir et d’être directement employables » a confié Mme Atanasso qui s’est particulièrement réjouie de la disponibilité des députés à accompagner son département dans toutes les réformes envisagées dans le secteur public. « Les députés ont apporté des contributions et ils nous ont surtout félicités pour toutes les réformes qui ont été engagées au niveau de l’enseignement supérieur. Ils sont même prêts à solliciter des amendements pour que nous ayons plus de fonds pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des étudiants et des enseignants. », a-t-elle déclaré d’un air joyeux.
Germin DJIMIDO