Un an et demi après son élection, Patrice Talon ne s’est toujours pas doté d’un parti. Ce qui ne l’empêche ni de resserrer son emprise sur l’Assemblée ni de remodeler l’échiquier politique de son pays. Dans sa ligne de mire : l’élection de 2021.
En Afrique de l’Ouest, Patrice Talon fait un peu figure d’exception. Faure Gnassingbé a l’Union pour la République (Unir), Alassane Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR), et Roch Marc Christian Kaboré, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). De la même manière, Macky Sall et Nana Akufo-Addo peuvent s’appuyer respectivement sur la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et sur le Nouveau Parti patriotique (NPP). Mais le président béninois, lui, ne bénéficie du soutien d’aucune formation pour accompagner son action.
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