14,6 milliards F Cfa pour la coordination de l’action gouvernementale)
A l’instar des ministères et institutions de la République, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Irenée Koupaki, a aussi planché devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale, ce lundi 27 novembre. Il a présenté aux députés les grandes lignes du budget de la Présidence de la République pour l’année 2018 en diminution de 1,83 % par rapport à celui de 2017.
De sources proches des parlementaires, les crédits 2018 ouverts au profit de la Présidence de la République s’établissent à la somme de quatorze milliards six cent soixante-deux millions neuf cent soixante-neuf mille (14 662 969 000) Francs Cfa contre quatorze milliards neuf cent trente-cinq millions neuf cent huit mille (14 935 908 000) F Cfa en 2017 soit une diminution 1,83 %. Cette légère baisse du budget de la Présidence se justifierait, selon le document présenté par Pascal Irénée Koupaki, qui n’a pas voulu parler à la presse, par la nécessité de se conformer aux exigences du Cadre des dépenses à moyen terme (Cdmt 2018-2020) du ministère de l’Economie et des Finances. Ce montant de 14, 662 969 milliards F Cfa prend en compte également les budgets des 31 structures, organismes et agences directement rattachées à la Présidence de la République.
Il n’y a donc pas que les budgets de la Haute Cour de justice, du Conseil économique et social, de la Cour constitutionnelle et autres qui aient connu de baisse au titre de 2018. La Présidence de la République a subi aussi la coupe dans le montant de ses prévisions. Ce lundi 27 novembre, le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République, Pascal Irenée Koupaki, est passé devant la commission budgétaire parlementaire pour présenter les grandes lignes du budget de l’institution présidentielle.
Avec un tel budget, l’institution présidentielle compte mobiliser davantage ses énergies en 2018 sur l’amélioration de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la modernisation de l’organisation des services et le renforcement des systèmes d’information et de communication en vue de contribuer progressivement à la modernisation de l’administration publique. L’accent sera mis dès lors sur l’amélioration de la qualité de la dépense publique et la culture de l’intérêt général. Plusieurs autres actions sont prévues pour être réalisées. Il s’agit, entre autres, de la poursuite des réformes et du renforcement des capacités en expertise technique de la Présidence de la République ; du renforcement des capacités en management de la coordination sectorielle et de l’activité gouvernementale ; de l’amélioration de la gestion publique et de la bonne gouvernance ; du renforcement des capacités des services techniques et de sécurité. A ces priorités, l’institution présidentielle ajoute le renforcement de la maintenance des équipements et des infrastructures ; la réhabilitation des bâtiments de la Présidence de la République; le renforcement des structures de coordination des projets de développement ; le suivi-évaluation du Programme d’action du gouvernement (Pag) et le suivi de la mise en œuvre des décisions gouvernementales et celles du président de la République n
Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau