La rencontre trimestrielle des « Kariba women » chapitre 3 s’est déroulée samedi, 02 décembre 2017 à Golden Tulip hôtel. Cette épisode de Kariba women’s dialogue a été meublée d’une série de communications et de formations sur des thématiques en lieu avec le développement personnel, l’éducation financière des femmes ainsi que leur implication dans l’essor économique de l’Afrique.
A en croire Tiburce Chaffa, co-fondateur de “Kariba women“, il s’agit d’un réseau de femmes entrepreneures et professionnelles qui se réunissent pour remettre la femme au centre de développement de l’Afrique. Si “Kariba“ est une expression d’une tribu nigériane qui signifie « destinés à être », le réseau se veut être un creuset d’actions capable d’outiller convenablement les femmes afin qu’elles deviennent ce qu’elles sont destinées à être. L’objectif est, selon ses propos, de créer une plateforme où les femmes peuvent librement mener des discussions sur leur développement personnel, des questions profondes sur leur place dans la société. Il s’agit donc d’amener la femme à croire en elle. En attendant d’inscrire l’organisation dans une nouvelle dynamique dès février 2018, les rencontres trimestrielles “Kariba women’s dialogue“ sont ouvertes à toutes les femmes de toutes les orientations professionnelles de la vie. « Les brisées réorientées, les côtes du succès », c’est le thème de la présente rencontre alors que les deux précédentes éditions avaient respectivement pour thèmes « femmes d’excellence, femmes d’ambitions, femmes de but » et « le pouvoir en action ». Des rencontres au cours desquelles les femmes participantes sont suffisamment aguerries à travers des communications thématiques, des séances de coaching et de formation, des panels. Tout ceci s’articule autour des trois composantes de la vision de l’organisation à savoir le développement personnel, l’éducation financière et la vie collective au sein de la communauté. « Nous avons l’ambition de créer une nouvelle armée de femmes qui va vers les problèmes de nos communautés. Nous sommes dans une vision de 2027 », a affirmé Tiburce Chaffa. Dans sa communication introductive, Me Marie-Elise Gbedo a évoqué avec les participantes la situation de la femme durant les périodes précoloniale et post-coloniale ainsi que les projections qui s’imposent pour repositionner la femme dans la société. La femme d’aujourd’hui ayant la chance d’être instruite dispose, selon elle, des moyens pour se tailler une place de choix dans les instances décisionnelles et pour mieux servir sa communauté.
Aziz BADAROU