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© RFI par Delphine Bousquet
Le RAVIP, recensement administratif à vocation d`identification de la population, a démarré ce mercredi 1er novembre 2017, au Bénin. |
Djougou, 04 Déc. (ABP)- Le député de la 13ème circonscription électorale, l’honorable Bida Y. Nouhoum a échangé ce lundi, dans la salle de délibération de l’hôtel de ville de Djougou avec les conseillers communaux sur les éventuelles difficultés autour du RAVIP en présence du relais communal et superviseurs d’arrondissement de cette opération.
Selon Abischaï A. Abraham, maire de Djougou, il y a non seulement un problème de coordination mais aussi de dialogue pour réussir cette opération de RAVIP.
Plusieurs difficultés, poursuit le maire de Djougou, entravent le bon déroulement de ce recensement. Il s’agit entre autres de l’insuffisance des kits d’enrôlement et des agents formulaires, l’éloignement des postes d’enrôlement. Par ailleurs, les conseillers communaux ont aussi et surtout décrié la mauvaise collaboration avec certains agents d’enrôlement sur le terrain.
« La collaboration n’est pas au beau fixe avec certains agents qui refusent de prendre en compte nos observations pour la bonne marche de l’opération », s’est indigné Sakamou Bio, Chef d’arrondissement de Séro.
Décriant le déficit d’informations, le maire Abraham Akpalla a invité les responsables communaux du RAVIP à collaborer avec les autorités communales. « Il faut que tout le monde soit au même niveau d’information. Il faut également des actions conjuguées pour qu’on réussisse », a-t-il suggéré.
En qualité de coordonnateur départemental Atacora-Donga du RAVIP, le député Bida a, pour sa part, affirmé avoir recensé toutes les difficultés sus-énumérées. Il a aussi et surtout promis remonter ces difficultés, faire des recommandations et donner des directives aux techniciens du RAVIP aux fins d’améliorer l’opération.
Toutefois, M. Bida invite toutes les populations, quelles que soient les difficultés, à s’impliquer davantage pour la réussite de ce recensement. « Le RAVIP est une opération d’intérêt pour tous. Si vous ne maîtrisez pas votre population, vous ne pouvez pas prévoir le développement en conséquence », a-t-il martelé.
Rappelons que cette séance initiée par l’honorable Bida avec les conseillers communaux fait suite à celle du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, entreprise le 10 novembre dernier dans les l’Atacora-Donga.
ABP/BYS/DKJ
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