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Modeste Kérékou, Dg du Fonds national de promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes (Fnpeej) |
Le ministre béninois des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion de l’emploi, Modeste Kérékou, a procédé lundi à Cotonou, au lancement de la 6è édition de la Quinzaine nationale de l’emploi, destinée à mobiliser l’opinion publique nationale autour de la problématique de l’emploi au Bénin.
Placée sous le thème "Entrepreneurial et emploi: Enjeux et perspectives pour le Bénin", cette sixième édition de la Quinzaine nationale de l’emploi constitue une activité annuelle de communication sociale de partage, de dialogue sur toutes les opportunités et informations sur la question de l’emploi au Bénin.
"Si l’entreprise reste et demeure le lieu privilégié de création de valeurs et richesses et d’emploi, la promotion de l’entreprenariat des jeunes et le développement des petites et moyennes entreprises fiables et pérennes, constituent un défi majeur pour l’atteinte des résultats probants afin de faire jouer réellement aux entreprises ce rôle à la fois économique et social", a souligné le ministre Modeste Kérékou.
En effet, cette Quinzaine nationale de l’emploi sera meublée de plusieurs activités, notamment des ateliers d’échanges avec les partenaires pour l’insertion des jeunes diplômés, des séances itinérantes sur les techniques d’emplois dans toutes les communes du pays ; des journées portes ouvertes sur l’observatoires de l’emploi et de la formation et l’agence nationale pour l’emploi, un concours doté de prix pour les meilleures idées innovantes d’entreprises dans le domaine des TIC et de l’agroalimentaire.
Selon une récente étude réalisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), les chômeurs béninois ont de plus en plus de difficultés à obtenir leurs premières expériences professionnelles.
"La part des primo-demandeurs d’emploi s’est accrue entre 2002 et 2013, en passant de 56% à 70,8% de la population des sans-emplois", révèle la même étude, qui précise que l’Université d’Abomey Calavi seule met sur le marché chaque année 22000 diplômés, traduisant une montée en puissance des chômeurs pourvus de diplômes ou de niveaux d’éducation appréciables.
"La persistance du chômage et la précarité des jeunes sur le marché du travail peuvent constituer de façon générale des menaces pour la stabilité, la paix et le développement", avertit la même source.
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