Les sages de la Cour ont finalement statué. Cette décision met fin à une polémique inutile entretenue pas les gens de mauvaise foi. Du coup, cette atmosphère anxiogène instaurée par les opposants en manque de confiance depuis quelques semaines, va s’estomper. Ils sont, en effet, nombreux à taxer le Ravip des rumeurs les plus folles.
Ils avaient, presque, réussi à distiller dans les esprits des idées noires et cauchemardesques : « Talon veut utiliser le Ravip pour gagner les élections ». Une fois pour toutes, ils devraient se l’intégrer : le recensement à vocation d’identification de la population (Ravip), ne saurait être confondu à un fichier électoral. Il ne peut donc en aucun cas s’y substituer. Le fichier électoral devant servir de base aux législatives de 2019, sera issu de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Le législateur avait prévu sa réévaluation permanente pour l’adapter aux exigences de l’organisation de chaque scrutin. L’horizon est donc dégagé pour l’organisation des prochaines législatives. La Cour donne 10 jours au Parlement pour désigner ses représentants. Le Comité d’orientation et de supervision (Cos) devra être installé au plus tard le 29 décembre 2017. On avait entendu un peu de tout ces dernières semaines : des vertes et des pas mûres. Cela apprendra aux apprentis-sorciers en politique de savoir garder leur salive. Trêve de bavardage !
W.N