Rien ne va plus entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Les centrales et confédérations syndicales viennent de suspendre leur participation aux activités du Conseil national du dialogue social (CNDS). Dans une déclaration qu’elles viennent de rendre publique, la CSA-Bénin, COSI-Bénin, CGTB, UNSTB, CSUB et CSPIB ont décidé de « suspendre à compter de ce jour, vendredi 15 décembre 2017, toute participation aux activités du CNDS ». Les centrales et confédérations syndicales signataires de la Charte national du dialogue social et siégeant au sein du CNDS exigent « la convocation dans les plus brefs délais des états généraux du dialogue social dans notre pays et la tenue d’un atelier d’appropriation du contenu de la Charte nationale du dialogue social par les parties prenantes aux fins d’une confirmation ou infirmation des engagements pris par lesdites parties ».
« En tout état de cause, le Gouvernement sera tenu responsable des déconvenues qu’entraînerait, la non prise en compte de la présente Déclaration », avertissent les responsables syndicaux.
Les centrales et confédérations syndicales ont décidé de boycotter les activités du CNDS, compte tenu de la ‘’violation permanente et violente’’ de la Charte du dialogue social et le manque de considération affiché par le Gouvernement de la Rupture à l’endroit des partenaires sociaux. Les responsables syndicaux dénoncent également le mépris du Gouvernement par rapport à leurs doléances et la persistance des « actes attentatoires aux libertés syndicales d’expression et d’association ».
D. M.