Une idée est ventilée dans l’opinion depuis l’avènement de la Rupture par les dépositaires du régime. Patrice Talon a réduit considérablement les nominations et rationalisé les dépenses, surtout au palais de la République. Contrairement à son prédécesseur qui a végété dans la gabegie et les nominations à tour de bras, des positionnements fantaisistes.
Questions
Il existe combien de fonctionnaires dans le BAI que dirige à la présidence le cousin et homme de main du Chef de l’Etat, Johannes Dagnon? Quand on l’aura su, parmi eux on compte combien d’étrangers et combien de nationaux? Combien gagnent les nationaux? Combien gagnent les expatriés?
Les rumeurs qui circulent et font état de ce qu’un Sénégalais et un Français partagent la même assistante dans les bureaux du palais sont-elles fausses ou vraies?
Ces deux personnes sont des conseillers qui ne viennent presque jamais à Cotonou mais perçoivent une fortune comme indemnités. Vrai? Faux?
L’ancien directeur général de Orabank, qui fut et serait toujours conseiller financier du Président Talon, même bien avant son accession au pouvoir aurait un titre officiel à la présidence depuis quelque temps. Qu’en est-il exactement? Si oui combien gagne-t-il?
D’autres personnalités insoupçonnées que l’on dit n’avoir aucun titre officiel cachent mal la vérité.
En définitive, il y a opacité dans les nominations. L’essence première de la Rupture étant la transparence, il est un devoir patriotique pour ceux qui nous dirigent de tenir le peuple informé comme c’est le cas des opérations de lutte contre l’impunité fortement médiatisées.
Le peuple veut savoir tout.
C’est après ces multiples clarifications seulement qu’il sera possible pour le béninois de faire des comparaisons.
Sinon il y a leurre, il y a embrouillamini, il y a la volonté d’évoluer dans l’obscurité avec la volonté de faire croire que c’est la lumière.
Dine ABDOU