Le projet de loi des finances 2018 en attente au Parlement, l’affaire de trafic de faux médicaments, l’affaire Laurent Mètognon et le dossier de la révocation du capitaine des eaux et forêts, Patrice Trèkpo sont entre autres sujets abordés, ce dimanche 17 décembre 2017, sur l’émission hebdomadaire « Sans Langue de bois » de la radio Soleil Fm. L’invité Serge Prince Agbodjan, a donné l’alerte sur ce qui serait entrain d’être préparé contre le peuple béninois à travers le budget général de l’Etat gestion 2018. Après avoir décortiqué les prévisions du gouvernement, il est venu à la conclusion selon laquelle les douze prochains mois ne seront pas faciles pour ses concitoyens. Pour lui, les mesures fiscales contenues dans le projet de budget en étude au Parlement ne permettront pas d’alléger les peines des populations. Le juriste et fiscaliste Agbodjan a énuméré entre autres taxes instituées dans le projet de budget gestion 2018, la redevance d’aménagement urbain (Rau) aux taux de 0,5% sur toutes les marchandises importées et faisant l’objet d’un régime de mise à la consommation,une taxe au profit de la Commission de l’Union africaine au taux de 0,2% sur la valeur en douane des marchandises importées des pays tiers à l’Ua et une contribution annuelle destinée à la mise en œuvre de la politique nationale de reboisement dû par les acteurs du secteur forestier présentés par type d’usagers du bois. Il a également fait remarquer la suppression dans le projet de budget 2018, des barèmes existants et la fixation d’un taux unique de 2% qui rend la taxe plus élevée et l’affaiblissement des garanties du contribuable à travers l’extension du délai de prescription. Ce qui induit la modification de la réforme sur la Taxe professionnelle synthétique (Tps). Sur le dossier de la révocation du capitaine Patrice Trèkpo, l’invité de ce dimanche a martelé que la bonne gestion d’un dossier judiciaire doit nécessairement commencer par la forme. A en croire ses propos, le dossier relatif au capitaine Trèkpo est mal géré. « La procédure ayant conduit à la révocation du Capitaine Patrice Trekpodu personnel des Eaux et des Forêts est émaillée d’irrégularités et viole systématiquement les textes qui régissent cette corporation », a fait constater Serge Agbodjan, ajoutant qu’il y a des actes qui portent atteinte aux libertés syndicales dans la gestion du dossier. Il existe toutefois, des voies de recours qui s’offrent à la victime pour se faire rétablir.
Germin DJIMIDO