Il faut prendre garde !
Que dit l'adage ?
On sait quand ça commence, mais on ne sait pas quand ça finit. J'ajouterais que l'on ne peut savoir comment cela pourrait finir.
L'affaire Dangnivo, dont on ne connait pas les vrais tenants et les vrais aboutissants, est restée collée à tort ou à raison à Boni Yayi. Elle a contribué à ternir son image et à noircir qu'on veuille ou non son bilan, même sa personnalité.
Pourquoi ?
A cause de la manière dont elle a été gérée. A cause des questions de piste, d'agitation et de zèle. A cause de la précipitation, à cause de la politisation à outrance.
L'affaire Mètongnon prend le même itinéraire. La même coloration, la même envergure, se revêt des mêmes bêtises avec la présence des conseillers spéciaux à la sécurité du Président de la République, là où on gaze les populations.
On minimisera ma crainte comme on a minimisé les indices d'un probable rejet du projet de révision constitutionnelle il ya peu. On jouera au plus fort et au plus intelligent. On avancera tête baissée comme un phacochère. Dangnivo a failli emporter Boni Yayi vers la fin de son second mandat. Ici, il s'agit du début de mandat. A l'époque de Boni Yayi, il n'y avait pas de déguerpissement ni de crise sociale autant accrue.
Il faut prendre garde !
Il est important de prendre garde !
Dine ABDOU