Un instant de bonheur au Centre national hospitalier et universitaire (Cnhu-Hkm) de Cotonou ! A 72 heures de Noël, tôt dans la matinée du vendredi 22 décembre 2017, les agents de la Sobebra se sont rendus aux services Pédiatrie, Crèche et chirurgie pédiatrie du Cnhu, les bras chargés de cadeaux pour semer la joie de la nativité dans les cœurs de centaines d’enfants hospitalisés. 200 masques festifs, 204 chapeaux, 160 paquets de couches (2 par lit à la néonatalogie), 50 packs de 6 bouteilles d’eau minérale AquaBelle, 15 packs de 6 bouteilles de Youki Orange, 15 packs de 6 bouteilles de Youki Limonade, 15 packs de 6 bouteilles de Youki Cocktail. La liste n’est pas exhaustive. Pour l’essentiel, tous les enfants ont été servis. Ce fut la Noël avant le 25 décembre.
A chaque arrêt marqué devant une salle d’hospitalisation, parents et enfants ont manifesté leur joie. Ils ont dansé, chanté et se sont rafraîchis avec divers produits de la Société béninoise de brasserie (Sobebra). Les agents de la Sobebra se sont montrés tout aussi très affectifs vis-à-vis de ces âmes fragiles. Pendant que certains les portaient dans leurs bras, d’autres les entrainaient à quelques pas de danse. « Tout le plaisir est pour nous de recevoir toutes ces couches que la Sobebra offrent à la néonatalogie, et nous leur disons sincèrement merci. Ça vient à point nommé, car vous savez que les parents n’ont pas l’argent pour acheter ces couches et ça nous fait défaut. Nous allons les utiliser à bon escient. Nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés. Qu’elles pensent à la crèche, parce qu’il nous arrive aussi d’avoir des bébés abandonnés à qui nous donnons le lait et tout le reste », a déclaré dame Houinsou, surveillante de la néonatalogie. Pour la Sobebra, le pari est pris et l’entreprise assure pleinement sa responsabilité citoyenne. Grâce à cette action sociale, les enfants hospitalisés au Chnu ont fêté la nativité au même titre que leurs enfants bien portants et qui ne manquent de rien. C’est dire qu’avec la Sobebra, la cause pour l’enfance est commune.
Arnaud DOUMANHOUN