La rupture du dialogue entre le gouvernement et les centrales syndicales a des répercussions sur le dialogue sectoriel au Ministère de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle. Prévu pour se tenir du 27 au 28 décembre 2017, le Conseil sectoriel du dialogue social de l’enseignement secondaire n’a pu aller à son terme. Les syndicalistes ont boycotté la séance après avoir laissé le ministre Kakpo Mahougnon prononcer son allocution d’ouverture. Selon le secrétaire général Thierry Dovonou, c’est par respect au ministre Kapko Mahougnon que les syndicalistes l’on laissé prononcer son discours avant de quitter la salle. Cette réaction est la conséquence du climat social délétère caractérisé par la rupture du dialogue gouvernement-Centrales syndicales, la radiation du capitaine Charles Trêkpo, secrétaire général des eaux, forêts et chasse, la détention du secrétaire général de la fesyntra-Finance Laurent Mètongnon. Pour le SgDovonou, il est difficile de faire un dialogue social dans un tel environnement. Sans qu’il ne soit forcément pointé du doigt, le ministre Kakpo Mahougnon subit ainsi le contrecoup de la polémique de terreur et d’intimidation du gouvernement de la Rupture. Une politique qui ne laisse aucune place au dialogue, gage d’un climat social apaisé.
M.M