Le PSG s'est tranquillement qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en battant l'OM (2-0)…
L'échantillon commence à devenir trop important pour parler de hasard. Comme lors des deux dernières rencontres entre les deux équipes, l'OM n'a pas démérité dans le jeu face au PSG, mercredi en huitième de finale de Coupe de France, mais a fini par s'incliner (2-0). Simplement plus mature, talentueux et surtout réaliste, Paris conclut sa "saison des classiques" avec un bilan de trois victoires et un nul.
Pour autant, résumer cette soirée à la simple domination du PSG sur son ennemi historique serait cracher dans une soupe qui n'a pas été aussi bonne depuis très longtemps. Intense, rugueux, parfois à la limite du correct (chacun appréciera l'imitation du "gros nez" de Zlatan Ibrahimovic par Joey Barton comme il le voudra), ce deuxième "classique" a rappelé au Parc des Princes pourquoi les PSG-OM ne sont pas des matchs comme les autres. Même trois jours après un premier épisode éprouvant.
Le match à revivre en live comme-à-la-maison
C'est d'ailleurs probablement là que s'est jouée cette rencontre. Avec une équipe à moitié changée par rapport à dimanche, le PSG a surclassé physiquement le même onze de l'OM. Ménez en capitaine volontaire, Gameiro plein de gaz, Van der Wiel enfin tranchant et un David Beckham bien dans le rythme pour sa première en tant que titulaire ont apporté à Paris la fraîcheur qui a fait défaut à son adversaire. Notamment lorsqu'il aurait fallu pousser pour égaliser après l'ouverture du score d'Ibrahimovic (34e), ou quand Jérémy Morel aurait dû faire preuve de lucidité pour ne pas offrir un penalty stupide au même "Ibra" (64e).
Le Suédois, sifflé pour la première fois par le Parc des Princes après son match médiocre dimanche soir, a répondu à sa manière, avec un doublé et une grosse activité dans le cœur de la défense marseillaise. Avant de sortir sur une ovation. "Les supporters ont bien du courage de siffler un joueur qui a marqué 22 buts en Ligue 1", rigolait mardi Carlo Ancelotti. Ceux-là ne s'ajouteront pas à la statistique, mais ils auront au moins fait taire les critiques.
