Dans la période du lundi 24 au dimanche 31 décembre 2017, au total 65 cas d’accidents dont 36 avec dégâts matériels, dont 28 corporels et un cas mortel, ont été enregistrés à Cotonou. Des statistiques moins alarmantes que celles de la période des fêtes de fin d’année 2016.
Soixante-cinq cas d’accidents au total dont 36 avec dégâts matériels, dont 28 corporels et un cas mortel, ont été enregistrés à Cotonou dans la période des fêtes de fin d’année. Du lundi 24 au dimanche 31 décembre 2017, l’on compte 36 personnes blessées à l’issue de ces accidents et 87 voitures impliquées, 27 motos et 10 édifices publics endommagés.
Le commissaire Richard Akodandé Honma, chef Service Accidents et Constats du commissariat central de Cotonou, fait constater qu’à la même période en 2016, les chiffres étaient plus alarmants. Et pour cause, le taux moyen des accidents par jour est d’environ 9 %, a-t-il indiqué. Alors même qu’en matière d’accidents, on est à 11 ou à 12 cas par jour. Il précise que dans ces conditions, il y a lieu de remarquer que les compatriotes se sont mieux comportés. Autre indicateur en matière d’accidents, c’est le nombre de décès. Il y en a eu un seul contre zéro cas en 2016. Le seul cas qu’il y a eu en 2017, est le fait de l’imprudence et du non-respect du code de la route. Il s’est produit, mardi 26 décembre 2017, aux environs de 22 h 25, où un motocycliste a percuté l’arrière d’un camion Berliet et en est mort sur-le-champ.
Le commissaire Richard Akodandé Honma a fait savoir qu’en réalité, cet accident ramène sur le tapis, la problématique du stationnement anarchique des camions sur les grandes artères de nos agglomérations et relance la récurrente question de la séparation de couloir de circulation. Il souligne qu’il y a lieu donc de faire remarquer que si nos compatriotes faisaient un effort pour respecter le code de la route, on allait gagner rapidement et sans difficulté la bataille contre les accidents de circulation. Il ajoute également qu’en une semaine, plus de dix édifices publics sont endommagés du fait des accidents. Ce chiffre est déjà trop élevé parce que cela fait près d’un édifice et demi qui sont endommagé par jour du fait des accidents, estime-t-il. Cela pose, selon lui, un problème économique parce que les édifices publics sont réalisés avec de grands moyens financiers. Il rappelle que nous ne devons pas rester insensibles à ce fait social qui réduit de façon considérable les efforts faits par les pouvoirs publics, pour mettre à la disposition des populations des édifices à même de les aider à accomplir leurs missions. Le commissaire Richard Akodandé Honma explique que 87 véhicules impliqués dans ces accidents et détruits, c’est un peu trop et cela pose un problème. Cependant, il invite ceux qui vont à moto à assurer leurs engins. Après avoir renouvelé ses vœux du Nouvel an à l’endroit des populations, il les invite à accompagner la police lorsqu’un cas d’accident survint en composant le numéro vert 166, pour alerter en cas de sinistres ou d’autres dangers pour les aider en un temps record.
Romuald BINAZON