A l’instar des autres communes du Bénin, Parakou se remet de la fête du Nouvel an. Spontanément, comme les ateliers, magasins et boutiques de nombre de particuliers, les services de l’administration publique ont ouvert leurs portes.
Les festivités du Nouvel an 2018 ont revêtu un caractère sobre, à cause de la morosité économique qui sévit dans le pays. Ainsi, contrairement à ce qu’on pouvait s’imaginer, les populations de la ville n’ont pas connu un réveil douloureux au lendemain de la fête. Quand bien même elle se poursuit chez certains, les activités ont repris à Parakou depuis ce mardi 2 janvier.
Les ateliers, magasins et boutiques ont, ce mardi 2 janvier, pour la plupart, ouvert, à l’instar des services de l’administration publique à Parakou. Il est vrai que leur personnel ne s’est pas encore remis de la fête du Nouvel an. Toutefois, la plupart des travailleurs étaient à leurs postes de travail. C’est le constat fait à la préfecture, au Tribunal de première instance, à la Cour d’appel de Parakou, ainsi que dans les services déconcentrés de l’Etat. Alors que l’heure était à la grande affluence dans les banques de la ville, il n’y avait un seul restaurant ouvert à Parakou.
Un à un, les stands ouverts à la foire des fêtes de fin d’année à la place Tabéra ont commencé par fermer. Sur les lieux, les forains déplorent la mévente. C’est le cas de Souleiman Abdoulaye pressé d’emballer ses produits, puis de partir. Malgré la diversité des articles, boissons de toutes sortes, produits alimentaires, tenues vestimentaires, les jouets pour enfants et la réduction de leurs prix, les clients n’ont pas répondu au rendez-vous.
S’agissant de l’insalubrité au lendemain du Nouvel an, la ville n’a pas de soucis à se faire, a expliqué son premier adjoint au maire, Ibrahim Chabi Mama. Les grands axes routiers étant en chantier, c’est au niveau des routes et carrefours secondaires dans les quartiers, où des pneus ont été enflammés, qu’il va falloir procéder au nettoyage.
Par rapport aux accidents de la circulation au cours de la fête, la campagne de sensibilisation organisée par l’antenne régionale du Centre national de sécurité routière (Cnsr) a porté ses fruits. Contrairement aux années précédentes, il y a de quoi se réjouir, a indiqué le commandant de la compagnie des sapeurs-pompiers du Borgou, Michel N’Tcha. Il n’y a pas eu de décès sur la route à déplorer.
Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori