Dame rumeur est formelle, et se fera même bientôt persistante.
Les cercles politiques fermés aussi, surtout le sérail du ministre d'Etat dévalué à la faveur du premier remaniement gouvernemental.
La preuve est que personnellement, et en toute franchise, je peine à me rappeler du contenu de son portefeuille actuel.
Pour de nombreuses raisons, et selon les recoupements divers d'informations, Pascal Irénée Koupaki sera démis de ses fonctions ou se résoudra lui-même à anticiper.
Et pour cause,
Patrice Talon est très remonté, au point de ne plus le sentir à ses côtés.
Ce que révèleraient les audits sont béton et scandaleux.
Nocibé, Icc-services, et d'autres anguilles sous roche.
Selon les confidences, tous les dossiers dont le commun des mortels, au sujet de cet ancien premier ministre de Boni Yayi, fait cas, ne constituent que la face visible de l'iceberg. La partie immergée serait rocambolesque et horrifiante.
L'élément déclencheur de cette nouvelle donne provient de la pression populaire, surtout sur les réseaux sociaux, qui s'est cristallisée sur ce qui convient d'appeler une lutte anticorruption sélective ou la justice à double vitesse.
Il se révèle aussi qu'il n'y aura pas de procès définitif, sain et professionnel sans que pour les dossiers qui comptent, Pascal Irénée Koupaki ne soit cité en tant que témoin.
Refuser d'aller dans ce sens bloquera avec évidence la machine.
C'est pourquoi la solution s'est imposée. Se débarrasser de l'indélicat si l'on veut aller loin.
2018 annonce donc des surprises et quelques séismes sur le plan politique.
Le pouvoir de la rupture risque d'être ébranlé si ce n'est pas déjà le début des tremblements avec les échauffourées au sein de l'armée.
Dine ABDOU