Les syndicats des secteurs de la santé et de la justice ne décolèrent pas après le vote d’une loi qui leur a arraché le droit de grève. Plusieurs mouvements de débrayage sont annoncés pour revenir sur une situation jugée « inadmissible dans une démocratie ».
Un « contrat de combat ». C’est ce que les principales centrales syndicales du pays s’apprêtaient à acter ce vendredi 5 janvier, à l’appel de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) pour « faire face à la dictature autocratique et tyrannique du pouvoir faite de répressions diverses et de suppression du droit de grève pour les agents de la santé, de la justice et les paramilitaires ».
La CSTB qui a déjà déposé une motion de grève, le mardi 2 janvier, trouve qu’« un mouvement d’ensemble de tous les travailleurs du Bénin est nécessaire ». La mobilisation est également maximale du côté des acteurs directement concernés par le retrait du droit de grève décidé par le Parlement. L’intersyndicale des ressources humaines en santé se réunit le samedi 6 janvier pour déterminer la conduite à tenir : « L’heure est grave et notre riposte sera sans faille », a promis Adolphe Houssou, secrétaire général de ladite intersyndicale.
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