Depuis sa prise de fonctions à la tête de la Ville vitrine du Bénin en qualité de Maire Intérimaire, Isidore Gnonlonfoun a toujours été animé par de bonnes intentions. Son seul souci étant de contribuer sous son mandat à une gestion efficiente des ressources de la Commune. C'est ce qui justifie les dernières mutations opérées au sein de l'administration municipale. Cette vision de l'autorité municipale n'est pas bien perçue par certains proches du Maire révoqué Léhady Soglo qui, comme vous pouvez le constater, entretiennent depuis quelques jours du flou au sein de l'opinion publique dans le seul objectif de saboter les œuvres combien salvatrices de Isidore Gnonlonfoun, qui pourtant a toujours montré sa bonne foi de collaborer avec toutes les compétences quelle que soit leur obédience politique. Et ceci, il le traduit au quotidien dans ses actes et décisions. En effet, dans une démarche d'efficacité pour une rationalisation des charges de la municipalité en vue de répondre convenablement aux besoins des populations qui sont de plus en plus exigeantes et surtout pour une meilleure mise en œuvre des résolutions contenues dans le PDC 2 de la Ville élaboré dans une approche participative de tous les acteurs, la Première Autorité de la Ville de Cotonou a opté pour une politique de réformes très profondes. Pour qui connait le contexte très difficile dans lequel cet ancien Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale a pris les rênes de la municipalité, il devrait plutôt applaudir et soutenir ses nobles ambitions qui se révèlent très bénéfiques pour la population et ceci au détriment des intérêts personnels et égoïstes qui sont menacés au quotidien. Tous les actes que pose le Maire Isidore Gnonlonfoun, les dernières mutations et nominations y comprises n'ont aucunement des visées individuelles. Ils répondent plutôt à des considérations purement techniques dans une dynamique d'assainissement des recettes de la Ville. Le cas le plus en vue est celui du Dac qui a été muté à l'Inspection Générale des Services municipaux (IGSM). Étant donné que les bras exécutifs du Conseil Municipal se trouvent être les Directions Techniques qui ont des attributions spécifiques, ce dernier pourra y faire valoir ses compétences car depuis un bon moment, il n'avait plus grandes choses à faire au poste de Dac dont les attributions relèvent d'autres directions techniques. De plus, le Cabinet du Maire a pour rôle essentiel de gérer les questions politiques du Maire. Donc en réalité depuis le départ de Léhady Soglo, et pour des raisons d'éthique, le Dac et un certain nombre de cadres qui constituent l'entourage du Maire déchu devraient immédiatement démissionner ou être déchargés de leur fonction le cas échéant. C'est ce que semblent ignorer les détracteurs de l'Edile de Cotonou qui ont tôt fait de crier à l'acharnement. Cette méthode est pourtant bien connue de tous, car le seul objectif que poursuivent ces personnes de mauvaise foi est de s'ériger en victimes dans la seule intention de perturber et faire perdre du temps à l'actuel homme fort de Cotonou qui, malgré cette vaine cabale stérile et précoce, reste serein et avance tête très haute animé par l'esprit d'équité et de justice. Contrairement à la thèse de l'acharnement évoquée par ces derniers, ces changements répondent en général à un problème global de la gestion des ressources humaines face à l'effectif pléthorique de l'administration municipale fort de plus de 1200 agents et le cabinet du Maire seul compte plus de 50 agents. C'est à juste titre que l'initiative relative à l'opération de contrôle des diplômes est la bienvenue et Isidore Gnonlonfoun ne doit pas s'arrêter en si bon chemin.
R W F