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Fin de mission du Représentant Résident de la FAO au Bénin : une séance tenue au MAEP pour capitaliser les fruits de 04 ans de collaboration avec Dr Tiémoko YO
Publié le mardi 9 janvier 2018  |  aCotonou.com
Poignée
© aCotonou.com par DR
Poignée de mains et accolade entre le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) du Bénin, M. Gaston Dossouhoui, et le Représentant Résident de la FAO, Dr Tiémoko YO, à l’issue d’une séance au MAEP pour témoigner la reconnaissance du gouvernement au Représentant de la FAO qui a bouclé une mission de quatre ans au Bénin.




26/11/2017- Le Représentant Résident de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Bénin, Dr Tiémoko YO, en fin de mission après quatre années d’exercice de la fonction, a été reçu mardi 26 Décembre 2017 par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Cossi Gaston Dossouhoui, pour une ultime séance d’échanges entre les responsables des deux institutions. Le départ du Représentant Résident coïncidant avec la signature du nouveau Cadre de Programmation Pays (CPP- 2017-2021) entre la FAO et le gouvernement du Bénin, la rencontre a été l’occasion pour Dr Tiémoko YO d’indiquer les grands projets planifiés pour les prochaines années, alors qu’il a été question pour les autorités du MAEP de solliciter l’appui de la FAO pour certains domaines en dehors du CPP.
«Toutes les bonnes choses ont une fin. J’ai été dans de bonnes mains pendant 4 ans. Merci à toute l’administration pour le cadre serein, paisible et les relations courtoises qui m’ont permis de mener à bien ma mission à la FAO-Bénin», s’est réjoui d’entrée le Représentant Résident de la FAO au Bénin, saluant particulièrement la collaboration avec l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB) «qui a permis de publier des fiches et manuels techniques sur plusieurs produits maraichers, le maïs, etc. ». La Direction de l’Elevage (DE) a été également un partenaire clé de la FAO dans la coopération avec le MAEP, selon Dr Tiémoko YO, soulignant que les spécialistes de cette Direction ont été au cœur de la mise en œuvre de plusieurs projets visant à soutenir l’élevage de diverses espèces animales (volaille, lapin, etc.) ainsi qu’à accroître la capacité d’alerte de la DE pour contenir les épizooties et donner un nouveau souffle au secteur. A ce titre, le nouveau CPP (2017 – 2021) accorde une bonne place au secteur de l’élevage avec notamment un projet d’appui aux services vétérinaires qui y est prévu. Mais le plus grand projet planifié, au regard de l’importance de la problématique, est une initiative de résilience de l’agriculture au climat, dont la FAO-Bénin est en train de finaliser la Note conceptuelle en vue de sa soumission au Fonds Vert pour le climat pour un financement d’environ 40 millions de FCFA. «D’ici Février, la Note conceptuelle sera envoyée au Fonds Vert. Le projet va se concentrer sur le Bassin du fleuve Ouémé, depuis sa source à Copargo dans le Nord-Bénin jusqu’à la Vallée de l’Ouémé dans le sud-est du pays. L’accent sera mis sur la reforestation pour sauvegarder la source du fleuve Ouémé et tout son écosystème afin d’atténuer la sécheresse dans cette partie du pays. Le Bénin est le plus avancé parmi les pays attendus pour soumettre leur dossier au Fonds Vert. J’ai un peu le regret de n’avoir pu signer le document pour la mise en œuvre de ce projet mais j’ai bon espoir que le processus aboutira vite et que le Bénin sera le premier pays de la sous-région à bénéficier de cet important financement», a relevé le Représentant Résident de la FAO au Bénin.
En dehors de ce projet majeur, le CPP (2017-2021) prévoit pour les deux prochaines années, onze (11) projets spécifiques au Bénin et huit (08) programmes régionaux.
«Merci pour tout ce que vous avez fait pour le Bénin. On a avancé avec vous sur un certain nombre de chantiers grâce à votre professionnalisme. Vous nous avez beaucoup aidé dans le secteur de l’élevage mais surtout vous nous avez aidé à trouver les bonnes pistes pour organiser les secteurs des semences, le maïs, l’ananas, entre autres», a souligné le ministre de l’Agriculture. «Mais la réalisation qui a le plus marqué notre coopération est sans conteste l’appui de la FAO pour l’organisation du tout premier Recensement national agricole (RNA) à travers la table-ronde organisée le 02 Novembre 2017 entre producteurs et utilisateurs des statistiques agricoles », a-t-il martelé. Pour M. Dossouhoui, cette concertation des acteurs du monde agricole pour un consensus autour de la méthodologie générale du RNA, du budget et des données prioritaires à produire a surtout permis de réconcilier l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE) et la Direction des statistiques agricoles (DSA) pour rendre possible cette opération de recensement. «Pendant des années, nous avions échoué à obtenir l’entente entre l’INSAE et la DSA pour la réalisation du RNA et des milliards de FCFA sont partis en fumée. Mais avec l’implication de la FAO, ce qui semblait impossible à obtenir a été réalisé. Faire travailler ensemble l’INSAE et la DSA pour l’organisation du RNA est un gage de la réussite du processus», a expliqué le ministre de l’Agriculture. Il a enfin souhaité que des missions périodiques de supervision des opérations pour des contrôles continus soient effectuées. «Nous vous prions de mentionner cela dans les recommandations à votre successeur, tout en vous promettant d’appuyer et de compléter ce que vous avez initié», a conclu le ministre.
aCotonou
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