COTONOU -- Le gouvernement béninois vient de confier la gestion technique du Port autonome de Cotonou au Port d’Anvers pour un contrat de dix ans, a rapporté mardi la Télévision publique béninoise.
Selon cette même source, le contrat de gestion de la plateforme portuaire du Bénin pour une période de dix ans a été signé lundi à la présidence béninoise par le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, Cyr Koty et l’administrateur délégué du port international d’Anvers, Kristof Waterschoot.
"Nous venons de signer un contrat de gestion du Port autonome de Cotonou. L’idée qui sous-tend ce contrat est d’accompagner le Port autonome de Cotonou avec l’expertise de celui d’Anvers, en vue de faire du Port autonome de Cotonou, le port le plus performant de la sous-région ouest-africain", a déclaré l’administrateur délégué du port international d’Anvers, Kristof Waterschoot.
Il a estimé que cet accompagnement passe par la modernisation des infrastructures du Port de Cotonou dont le volume de fret annuel s’élève à environ 12 millions de tonnes, et l’informatisation du système de ses données.
Pour le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, Cyr Koty, ce contrat de gestion du Port autonome de Cotonou avec celui d’Anvers est très important dans le cadre de la gestion technique du Port autonome de Cotonou avec des indicateurs de performances qui seront définis dans les tous prochains jours et vont permettre de servir de note d’orientation aux parties contractantes pour les activités qui vont être développées.
"Ce contrat de gestion du Port autonome de Cotonou s’articule autour de deux périodes : une première de trois ans qui va permettre au mandataire de s’installer avant d’entamer l’exécution. La deuxième étape qui est l’exécution doit se faire sur un mandat de trois ans renouvelable deux fois. En tout, le Port d’Anvers va gérer celui de Cotonou pour une période de neuf ans sans la phase d’approche", a-t-il indiqué.
Le Port autonome de Cotonou, est l’une des principales passerelles vers d’autres pays proches mais sans accès maritime, dont le Burkina Faso, le Niger et le Mali, ce qui lui confère une importance stratégique.