Même encore recouverte des « immondices » que certains acteurs de la mouvance présidentielle lui ont jetées ces dernières semaines au point que le bouillant Jacques Ayadji ne lui ait trouvé meilleure loge qu’une « poubelle », la même Cour Constitutionnelle du même « corruptible » Théodore HOLO fait désormais l’objet de toutes les attentions des barons du camp d’Agbonnon.
Députés, avocats, internautes, membres du Gouvernement, tous essayent de charmer la jeune fille qu’est devenue subitement la Cour Constitutionnelle à leurs yeux, tant l’enjeu de la déclaration de la conformité de la loi adoptée par l’Assemblée Nationale et portant entre autres innovations, le retrait du droit de grève aux travailleurs de certains secteurs d’activités est de taille.
Laide et cruelle l’instant d’avant, très féérique l’instant d’après, la Cour Constitutionnelle du Bénin est désormais jugée par l’Exécutif et le Parlement au gré des enjeux et des intérêts.
Ludovic D. GUEDENON