Le président de la Cour suprême du Bénin, Ousmane Batoko, et ses collaborateurs ont échangé ce mercredi 17 janvier 2018, les vœux de nouvel an. C’était au siège de l’institution à Porto-Novo en présence des présidents des Chambres administrative, judiciaire et des comptes, des conseillers à la Cour suprême, des auditeurs, des greffiers, des assistants des Chambres, du personnel administratif et du personnel militaire, pour ne citer que ceux-là. Au cours de la cérémonie, c’est d’abord le président de la Chambre administrative, Victor Dassi Adossou, qui a pris la parole pour présenter le bilan des activités menées par l’institution. Il a particulièrement salué l’implication personnelle du président Ousmane Batoko, dans la résolution de plusieurs problèmes qui minent le bon fonctionnement de la Cour suprême. A titre illustratif, il a évoqué les missions de contrôles effectuées au niveau de certaines ambassades du Bénin et qui ont permis à la Cour suprême de constater des anomalies dans la gestion administrative desdites ambassades. La question de la gestion du contentieux électoral n’a pas été occultée par le président Victor Dassi Adossou dans son message. A en croire ses propos, tout sera mis en œuvre pour que d’ici fin janvier 2018, tout le contentieux relatif aux élections communales, municipales et locales soit complètement vidé. Le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, tout en acceptant les bons vœux qui lui ont été adressés, a aussi souhaité tout le meilleur à ses collaborateurs. Il les a surtout rassurés de la prise en compte de leurs préoccupations relatives à leurs conditions de travail. Néanmoins, il les a invités à un réarmement moral pour donner à la Cour suprême, l’image d’une juridiction respectable. « …Nous devons tous faire mieux… », a ajouté le président Ousmane Batoko. Il n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat, le président Patrice Talon, pour son esprit d’écoute pour améliorer les moyens mis à la disposition de l’institution pour son fonctionnement. Il faut noter que 5 magistrats de la Cour suprême et un administrateur civil en fonction dans la maison sont appelés à faire valoir leurs droits à la retraite. Les 5 magistrats ont pour noms : Amélie Assionvi Amoussou, Huguette Balley Falanan, Nicolas Assogba, Jean Stanislas Sant’Anna et Feu Honoré Akpomè, rappelé à Dieu en mai 2017.
Karim O. ANONRIN