Le député de la 18e circonscription électorale, Dakpè Sossou, n’est pas resté insensible aux débrayages dans le monde de l’éducation. A Lokossa, le mercredi dernier, il a joué la carte de l’apaisement en invitant les enseignants et instituteurs à reprendre les cours, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle. Pour Dakpè Sossou, il ne sert à rien de porter atteinte à l’avenir des apprenants, à travers des grèves de solidarité à des personnels à qui l’Assemblée nationale a retiré le droit de grève. Une paralysie du secteur de l’éducation est la porte ouverte à toutes sortes de déviances dans le rang des élèves.
A cette occasion, le deuxième Secrétaire Parlementaire est revenu sur les motivations du retrait du droit de grève au personnel de la justice, aux magistrats et aux personnels paramilitaires. Pour lui, tout est parti de la mise en conformité de la loi portant statut général de la fonction publique suite à une décision de la Cour constitutionnelle. Et au regard des conséquences économiques et sociales de la paralysie répétée de l’administration judiciaire et des hôpitaux par certaines catégories d’agents, au mépris de leur serment, les députés ont saisi cette opportunité pour interdire la grève dans ces secteurs névralgiques. Selon le député de la 18e, Il fallait arrêter la saignée. Et puisque chaque corps de la fonction publique a ses réalités, Dakpè Sossou a invité les enseignants grévistes à mettre fin à la pagaille et à reprendre le chemin des classes. Mieux, il a pris le soin de recueillir leurs doléances, qu’il entend soumettre au ministre des finances, Romuald Wadagni.
Richard AKOTCHAYE