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© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies. Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres |
Les militants, cadres et élus du Parti Restaurer l’Espoir, ont sacrifié hier à la tradition de présentation de vœux à leur président Candide Azannaï. Une cérémonie qui leur a permis de réaffirmer leur engagement à défendre les idéaux dudit parti, et leur soutien à leur président. Occasion pour ce dernier de se prononcer sur certains sujets brûlants de l’Actualité.
Plusieurs allocutions ont été prononcées lors de cette cérémonie de présentation de vœux, mais le discours qui aura retenu toutes les attentions fut celui du président Candide Azannaï. Comme à son habitude, l’homme n’a pas fait de langue de bois pour faire le procès de la “Rupture“. Il a notamment évoqué sa démission de l’équipe gouvernementale et revenu sur le fait qu’il n’ait pas passé service. Une démission en opposition à l’ « assassinat programmé de la démocratie » et de ses principes fondamentaux. A l’en croire, ilIl s’agissait alors d’un refus de contribuer au musèlement du peuple béninois, au démantèlement des libertés fondamentales et à la suppression des acquis démocratiques chèrement obtenus suite à la Conférence des forces vives de la Nation en 1990. Pour Azannaï, la seule réforme dont le peuple a besoin en ces jours, est le changement de la corruption comme mode de gouvernance au sommet de l’Etat.
Il se demande comment un peuple peut faire confiance à un homme dont le premier réflexe, une fois au pouvoir, est d’acheter un bien public et de restaurer ses affaires personnelles. A cet effet, Azannaï laisse entendre qu’il est proscris en politique d’utiliser les forces et moyens publics pour régler des problèmes privés. Il n’a pas manqué de parcourir l’actualité nationale. De la tension sociale ambiante en passant par la décision de la Cour sur le retrait du droit de grève, ers le Ravip, le président du parti Restaurer l’Espoir n’a pas fait de cadeau aux chantres du Nouveau Départ. Selon ses dires, derrière le Ravip, il existe une combine pour voler les élections. Et cela se traduit à travers la non installation des membres du Cos-Lépi, malgré les injonctions de la Cour Constitutionnelle. Candide Azannaï invite alors ses militants et tout le peuple béninois à la vigilance. Il entend revenir dans les prochains jours sur les détails de sa démission du gouvernement et les sales coups que prépare le régime Talon.
Il faut dire que cette cérémonie d’échanges de vœux au parti Restaurer l’Espoir a été l’occasion pour ses militants de réaffirmer leur appartenance à l’opposition. A ce titre, un grand bloc des partis et mouvements n’épousant pas les idéaux du régime en place est en préparation pour asseoir en bonne et due forme l’opposition présidentielle.
Claudel ZONDJI
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