Le pouvoir exécutif promeut le dialogue avec les partenaires sociaux pour la résolution des revendications. C’est la substance de la séance de travail qui s’est tenue entre le ministre chargé des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle et les responsables du Front d’Action des Syndicats de l’Education, vendredi 19 janvier dernier à Cotonou.
A la suite de la motion de reconduction de la grève à compter du mardi 23 jusqu’au 25 janvier prochain, du Front d’Action des Syndicats de l’Education, le ministre de l’enseignement secondaire a tenu une rencontre avec ces derniers, vendredi 19 janvier à son cabinet.
Selon le ministre le dialogue ne peut être rompu si on souhaite satisfaction des revendications. Ainsi, Mahougnon Kakpo rassure « Nous devons continuer de discuter pour aplanir les difficultés ». Mieux, il argue «je n’ai jamais vu de mauvais œil les actions des syndicats lorsqu’elles sont faites de bonne foi». Ceci témoigne donc de la justesse de votre action a-t-il évoqué avant de mentionné de la précédente grève, tous les cadres de mon ministère ont été suffisamment avertis.
Par ailleurs, il souhaite la résolution immédiate de ce conflit car cette situation ne favorise pas l’avancée rapide des dossiers. Se référant à son engagement dans le dénouement de cette crise, Mahougnon Kakpo estime qu’ils sont sur la bonne voie.
De son côté, le porte-parole du Front félicite le gouvernement en particulier l’autorité de tutelle pour son zèle dans ce dossier et avoue «vous faites des efforts appréciables». Toutefois, il a mis un accent particulier sur la signature des arrêtés d’application en l’occurrence les statuts particuliers. De plus, il a fait des propositions pour un examen des autres points de revendications en attente.
En réponse à cette préoccupation du Front, Mahougnon Kakpo, ministre des enseignements secondaire martèle «je ne suis pas à convaincre sur les statuts particuliers. Je suis déjà convaincu». La preuve a-t-il renchérit les dispositions sont déjà prises pour l’évacuation de cette revendication. D’ailleurs, le ministre juge inopportun la reconduction de la grève du Front.
Enfin, la tutelle a pris l’engagement de tenir compte des propositions et surtout de refaire appel au Front pour de nouveaux échanges. Mais avant les prochaines rencontres, le Ministre a plaidé «je souhaiterais que vous reveniez tous à de meilleurs sentiments. Je voudrais continuer de travailler avec vous dans la plus grande sérénité, dans la plus grande confiance et avec la plus grande sincérité».
Méchac J. AHODI