Le parquet de Cotonou, depuis peu, initie des actions, rencontres et mesures pour mieux contrer la criminalité et autres actes de banditisme sur son territoire de compétence. Selon des sources internes, une importante rencontre s’est tenue récemment entre ses responsables et plusieurs chefs de police de la ville, dont de nombreux commissaires d’arrondissement. Ces derniers ont reçu des instructions fermes en vue de se saisir davantage des cas des cabinets de soins illégaux, des buvettes et autres activités illégales qui s’exercent, au nez et à la barbe de tous , dans les quartiers de Cotonou. « Les lois de la République doivent être respectées et je tiens à ce que chacun joue sa partition », aurait martelé à l’occasion, un haut responsable de ce parquet qu’on dit déterminé à combattre avec poigne la sécurité dans la capitale économique béninoise. Selon la source, la mission confiée aux commissaires d’arrondissement implique que, ceux qui exercent des activités de soins de façon illégale, se mettent en règle. Il en est de même pour les promoteurs de débits de boissons et les sociétés de gardiennage qui ne sont pas omises dans cette dynamique de faire respecter les textes de la République mise en place par l’institution qu’incarne le procureur de la République.
D’après la même source, il est également exigé à chaque commissaire d’arrondissement d’avoir la liste des cliniques, des cabinets de soins et centres de santé, qu’ils soient de nature associative ou étatique, afin de pouvoir orienter plus facilement les personnes victimes d’accident de circulation.
Toutes les activités au Bénin étant réglementées par des textes, le parquet de Cotonou est décidé à les appliquer désormais contre vents et marées. C’est ainsi, qu’il est recommandé, par exemple, à tous ceux qui exercent des activités commerciales de se procurer de la carte de commerçant, comme l’exige par la loi, pour se mettre à l’abri des poursuites judiciaires ; à l’ exception des petits vendeurs de quartiers et ces nombreuses bonnes dames qui s’adonnent à des commerces de proximités, qu’on se plait à appeler revendeuses. Le parquet de Cotonou aurait également donné des instructions fermes à la brigade des mœurs pour appréhender tous ceux qui se livreront désormais à la dépravation des mœurs.
Yannick SOMALON