Dans un discours prononcé aujourd'hui, le président de la Commission de l'Union africaine s'est joint au concert des indignés après les propos insultants du président des États-Unis. Mais il s'est positionné aussi sur d'autres thématiques du moment. Morceaux choisis.
Dans les tribunes de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat est un adepte des discours coup de poing. À l’ouverture des travaux du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), son allocution a comporté des messages forts en réaction à la sortie du président américain, Donald Trump, mais aussi sur la nouvelle impulsion qu’il entend donner à l’organisation panafricaine. Retour sur les principaux points abordés.
Sur Trump et les « pays de merde »
« Au moment où vos assises se tiennent, l’Afrique n’a pas fini de digérer les déclarations du président des États-Unis qui ont profondément choqué par les messages de mépris, de haine, de désir de marginalisation et d’exclusion de l’Afrique qu’elles ont véhiculées. De telles déclarations, venues à la suite d’autres sur Jérusalem et la réduction des contributions au budget de maintien de la paix à l’échelle mondiale, inclinent à penser que le multilatéralisme connaît une grave crise. Le continent ne saurait se taire à ce sujet. »
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